lundi 13 mai 2019

musique: Je ne parle pas français...


Parce qu'on m'a parlé de cette chanson ce samedi, que je ne la connaissais pas.
Quelle belle occasion, un an pile après mon sujet sur les accents ( avec des chanteurs et chanteurs étrangers qui ont choisis de s'exprimer au moins par moment en français, sans se prendre la tête pour leur prononciation), de proposer un autre sujet un peu voisin.

On se plaint régulièrement du franglais, ou des francophones qui truffent leur phrases d'anglicismes- parfois il est vrai abusifs,ou tellement nombreux que ça en devient ridicule - voila donc des gens qui sans forcément maîtriser le français, ou le parler couramment, on parfois glissé quelques mots dans notre langue,au fil d'une chanson.
Et cette fois, je ne parle pas des gens qui ont choisi de faire carrière ou au moins une partie de leur carrière en France et en français, quelle qu'en soit la raison mais plus largement des gens qui ont glissé quelques mots de français dans leurs textes, sans forcément le maîtriser ( Tiens d'ailleurs, j'avais oublié Gigliola Cinquetti la dernière fois, quia autant chanté en italien qu'en français). Donc exit ici, Demis Roussos qui a fait une partie de sa carrière en français, ou Giuseppe Mustacchi, alias Georges Moustaki, dans le même cas, ou Serge Reggiani qui bien qu'Italien a grandi en France. Ou Youssou n'Dour issu d'un pays francophone)

Clin d'oeil, ou simple effet de mode ou de style ( Tina Arena et son "aller plious hoooo" qu'elle ne devait pas comprendre, en tout cas au moment où elle l'a enregistré), je vous laisse juger, mais c'est parfois sympa:

Na-mi-ka : chanteuse allemande d'origine marocaine - qui parle de fait peut-être un peu français :D,mais m'a donc donné mon titre!

Je ne parle pas français ( aber bitte red' weiter)
Mais le texte est assez rigolo: " je me suis perdue, je n'ai pas de plan, où dois-je aller? Je suis plantée sur les Champs -Elysées , avec ma petite valise.Lorsque tu m'as dit " salut, qu'est-ce que vous cherchez?", j'ai répondu " Pardon, je suis désolée, je ne te comprends pas, je ne parle pas français, mais s'il te plais continue à parler"

Petit Pays: autre style, mais Cesaria Evora nous chante son Cap Vert natal en cap-verdien avec une conclusion en français" petit pays je t'aime beaucoup, petit , petit, je l'aime beaucoup"


La vie en rose: un des mes chanteurs préférés un de mes musiciens préférés, mon jazzman préféré...
Et bien que natif de la Nouvelle-Orléans, Louis n'était pas francophone. 
Mais voyait la vie en rose.




 Deedee Bridgewater, elle, mène "la belle vie" ( et parle aussi français par ailleurs)

Vous l'attendiez tous, comment passer à côté?
Michelle :)

Un autre anglais, dont j'adorais la voix: Greg Lake ( et plus largement,je suis très fan du groupe qu'il formait avec Keith emerson et Carl Palmer: Emerson, Lake and Palmer)
Il semble que pour les anglophones, nous français, passions notre temps à dire " C'est la vie" ( chose que je n'ai même pas souvenir d'avoir dit une seule fois au cours des 15 dernières années)

Après ces gens qui se sont contentés de glisser quelques mots, une autre catégorie: ils ne sont pas francophones de naissance, mais parlaient, du moins un peu le français, et on au moinsuen fois, glissé du français dans leurs chansons, en sachant ce qu'ils racontaient

Et encore un anglais, et pas des moindres, glisse quelques mots de français dans un de ses tubes: mais finalement, nous ne somme séparés que par un "chenal", il n'est pas étonnant que nos langues se croisent et se recroisent:
"on pourra être héros juste pour une journée!"

J'avais déjà mentionné avant Leonard Cohen, mon canadien favori, qui ne chantait pas réellement en entièrement en français, mais le parlait très bien.
Mais pas grave, je vous réinsère sa version de la complainte du partisan, qui est pour moi une pure merveille, et prend une dimension tellement plus internationale avec son charmant petit accent et son accompagnement au bouzouki.


Catégorie portenawak:on ne parle pas un mot de français, mais pas grave, on va se taper une chanson en entier. apparemment, c'est une spécialité asiatique.
 Jun Togawa, une japonaise trouvée un peu par hasard, qui reprend.. Joe le taxi ( sans parler un mot de français, on dirait bien)
Ou un groupe parodique coréen qui reprend Début de soirée ( en faisant des des gueules d'enterrement!)

Ou une autre japonaise (MEG) qui reprend.. les minikeums!

Je mets à part les chanteurs et chanteurs de classique - tiens, ils auront droit à un sujet à eux - dont le métier, même réclame de savoir chanter de manière si possible intelligible en plusieurs langues, quand bien même ils n'en connaîtraient pas un mot( sisi, je ne suis pas professionnelle, mais en tant que chanteuse amatrice, je suis capable de chanter en italien, que je ne parle pas.Parfois avec un niveau quasiment natif ( Rockwell Blake en français ou en italien, ou Boris Christoff en Français malgré un accent très marqué, Samuel Ramey qui hante bie français mais le parle très mal, ou Dmitri Khvorostovski, que malgré mon admiration pour son talent et sa voix, je ne peux absolument pas comprendre quand il tente l'air du toréador :D)

Une allemande, une australienne, deux américains, un paquet d'anglais, un canadien, des japonaises et des coréennes, la parité autant que l'internationalité sont respectées :)

vendredi 3 mai 2019

Ressources en ligne pour l'allemand

Et voilà un sujet que je n'avais pas encore abordé, mais avec le retour en force de cette langue dans ma vie, j'ai donc du reprendre les bases tranquillement.
Enfin, tranquillement, tout est relatif, l'université va vraiment à tout berzingue.
1° jour: l'alphabet.
2 quadrimestres plus tard: le participe II, les subordonnées, les pronoms relatifs au génitif...
( sans compter que les cours ont cessé pour cause d'examens du 20 décembre au 4 février, donc plus d'un mois. Donc, oui, en 6mois en tout et pour tout, j'ai vu ce que j'avais appris entre la 6° et la terminale, marche ou crève!

Ce qui veut dire que les 23h00 de cours en fac se doublent facilement de la même quantité de révisions à la maison.
6h00 de chaque langue, qui doivent en pratique être multipliées par 2.
Et pas seulement en se basant sur le matériel de cours, mais en multipliant les sources, pour moi, en tout cas, c'est vital.

Car apprendre 99 unités de listes de vocabulaire ( bon, plutôt 90, on nous a fait grâce de quelques unités "moins importantes"). Et non, maintenant comme il y a 25  ans , potasser des listes de vocabulaire n'entre définitivement pas dans ma tête.

Ceci dit, sur Anki, j'ai trouvé une liste pas mal fichue qui recouvre à peu près les listes que j'ai à potasser ( en inhibant les fiches dont je n'ai vraiment pas l'utilité), apparemment fait par et pour des Suisses, mais sans fautes, donc, je conseille: https://ankiweb.net/shared/info/1119634861
C'est bien pratique pour les 2 fois 30 minutes de transports pour aller et revenir à la fac.

Un blog et une chaîne youtube uniquement dédiés à l'allemand. Ce qui n'est pas si courant, on en trouve quantité pour l'anglais et l'espagnole, pas mal aussi pour le russe, mais beaucoup moins pour l'allemand, en tout cas, avec le français comme langue support.
https://apprendrenaturallemand.com/blog/

Pour la méthode Michel Thomas dont j'ai parlé ailleurs pour en dire du bien... cette fois, je suis plus mitigée.
Comme j'avais de bonnes bases oubliées dans cette langue, elle ne m'a pas été très utile.contrairement à celle pour le russe, où c'était surtout l'oral qui péchait.
Le russe a pour support l'anglais, l'allemand existe avec le français comme langue support.MAIS, une chose surtout m'a posé problème: le crédo de la méthode est le naturel: les gens qui sont enregistrés sont de vrais étudiants avec de vraies difficultés. Ca se sentait bien pour le russe ou le néerlandais, et la situation donnait en effet une impression de captation sur le vif.
Pour l'allemand en revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec le ton enjoué de la prof enregistrait qui sonnait très faux, comme si tout était dit par une mauvaise actrice. Et donc, l'ensemble sonnait assez faux pour moi. Ce qui part assez mal pour une méthode qui prône l'immersion.
Après, à chacun de se faire son opinion, elle sera peut être très bien pour de vrais débutants.

Une foule de cours gratuits proposés par la Deutsche Welle
https://www.dw.com/fr/apprendre-lallemand/cours-dallemand/s-2617

J'ai commencé à écouter par curiosité Radio, D, bien en dessous de mon niveau réelle, c'est assez sympa, un peu farfelu ( avec un ordinateur parlant et une chouette, tout aussi loquace, dans les locaux d'une station de radio fictive). Mais là aussi, c'est plutôt récréatif et je ne pense pas qu'un vrai débutant puisse réellement apprendre l'allemand comme ça. Mais deux points forts: il y est rapidement question des dialectes ( histoire de rappeler ou faire savoir que l'allemand Standard n'est pas forcément ce qu'on entendra le plus dans les rues), et le cours présente des points culturels dès les premières leçons, donc j'y ai appris des choses ( sur le Rosen Montag, dont je connaissais le nom, sans plus. Et qu n'a rien a voir avec les roses et tout à voir avec la grosse fiesta, la bringue, les guindailles.. Ou sur la ville de Hambourg. On y parle de Louis II de Bavière, du Carnaval, de Beethoven, on va à Berlin, à Munich, à la campagne, à Hambourg, à Iéna.. et ça, c'est très malin. Une langue c'est bien: une langue et sa culture, c'est mieux!)
Je vais tenter Deutsch Interactiv dans les jours qui viennent.

Ecouter la radio en faisant la vaisselle ou le ménage, même sans chercher à comprendre, juste pour s'habituer à la sonorité de la langue, c'est le très bon conseil d'un de mes profs.
Il y a des centaines de radios possible, en voilà une que j'écoute assez souvent, car il s'agit d'informations, souvent culturelles, en continu. donc on est à peu près sur d'entendre parler la langue, et d'éviter les tubes internationaux,qui sont entendus partout.
https://www.radio.fr/s/deutschlandfunk

et évidemment , il nous reste à aborder la lecture. Au delà des journaux ( mais n'allez pas commencer par die Zeit dès à présent), il y a tout le reste.

Mon conseil est de commencer par des histoires courtes qu'on connaît déjà.
Et ça tombe bien, les frères Grimm sont allemands, donc parfait pour commencer à lire en VO, en commençant bien sûr par :

Der Wolf und die 7 Geislein (Le loup et les 7cheveaux 5)
Rapunzel ( Raiponce n°12),
Hansel und Gretel ( n°15),
Das tapfere Schneiderlein ( le vaillant petit tailleur 20)
Aschenputtel ( Cendrillon n°21),
Rotkäppchen (le petit chaperon rougeN°26),
Die Bremer Stadtmusikanten ( les musiciens de Brême, 27),
Schneewittchen ( Blanche Neige 53)

Mais attention: ce n'est pas du Disney: les vrais contes sont nettement plus violents et cruels...doc plus intéressants bien sûr!

Tschüss!



mercredi 1 mai 2019

C'est reparti pour un tour!

De montagnes russes nerveuses, assurément.

Mais surtout de russe tout court.

 Je reviens tous juste de 2 semaines chez ma mère, à faire des démarches administratives, pour les élections, la mairie, scanner des tas de choses en prévision de l'inscription par correspondance..

Déjà, mai et juin seront consacrés encore un peu à la double orientation allemand/russe, donc je vais faire de mon mieux pour finir en beauté l'année pour ces deux langues.

En juin, après les partiels qui signeront le début de la fin de mon aventure belge ( il y a repiquage en août pour les matières loupées, en espérant qu'il n'y en aura pas, ou du moins pas trop!), et le début des vacances. Je vais donc enfin pouvoir mettre à profit ma remise à flot en allemand, dans le pays: aller voir mon correspondant russophone en Allemagne, une copine à Berlin, une autre à Leipzig, faire un peu de tourisme au Bénélux... on verra quelle forme exactement ça prendra, mais c'est l'idée.
En tout cas, ce sera bienvenu, je ne vous dis pas la frustration d'être là depuis Septembre et de n'avoir pour l'instant pu sortir de Bruxelles qu 'un malhereux jour pour aller à Bruges. véridique, je n'ai même pas encore pu aller à Braine L'Alleud pour le mémorial de Waterloo. Trop de choses à faire d'une semaine à l'autre.

Fin juin, inscription parcoursup et si tout se passe bien à l'université de Toulouse pour continuer mon apprentissage en France par correspondance, j'en ai déjà parlé.

En juillet, il me faut rentrer en France pour un stage de musique, je verrai à ce moment où j'habiterai: ma mère cherche à quitter la région où elle vit depuis toujours et moi aussi, pour un endroit au climat plus clément. Et comme je n'ai plus d'appartement en Franc,e il me faudra squatter chez elle quelques temps,pour retrouver du travail. J'ai prolongé ma disponibilité d'un an ce qui me mène en juillet 2020, soit largement suffisant pour voir comment s'organisent les choses, déménager, trouver un travail fut-il temporaire ou à temps partiel, ou reprendre mon travail MAIS à temps partiel, dans une autre région.

En aout, hé bien, donc, peut-être un repiquage, à priori en doit et/ou éco, qui sont les deux matières les moins importantes pour moi, et sur lesquelles je force donc le moins. Faut dire que le planning des examens qui vient est tout sauf favorable au droit, collé un lundi.. suivi d'une semaine entière de libre. Je pourrais envisager une bonne grosse mise en niveau si ça avait été l'inverse, mais .. malheureusement, ce n'est pas le cas.
Tourisme aussi et encore, avant de partir. Parce qu'à tous les coups, je vais devoir revenir le 15 août pour un partiel, et comme je quitte les lieux la première semaine de Septembre, je ne vais pas payer le train aller/ retour juste pour un examen ou deux, puis redescendre et remonter juste pour mettre mes affaires en boîtes .
Et si par miracle il n'y en a pas, de toutes façons, je prévoirai quand même un peu de battement entre la remontée ici et le retour, histoire de ne pas passer seulement 3 jours à Bruxelles le nez dans les cartons. Dans l'idéal, une virée au Danemark peut être envisageable par exemple, avec ma mère avant de nous attaquer aux cartons, ça serait pas mal...

En septembre, retour en France, au revoir la Belgique. Mais je dis bien au revoir, pas adieu!

En octobre, si tout va bien début des cours par correspondance et petits boulots.

Et après...

Quelque chose va se passer cet été. Quelque chose en lien avec la traduction, ET le russe.
quelque chose de lié à cette première expérience de traduction en binôme.

Je reviens un peu en arrière: en novembre dernier j'ai fait la connaissance virtuelle via Tandem d'un très sympathique monsieur nommé Sergei.Il habite ma région natale, apprend le français, se passionne pour le cinéma, et fait partie d'une association qui organise tous les deux ans un festival de cinéma russe, qui a toujours besoin de bonnes volontés gratuites pour aider.
Et après avoir constaté que notre collaboration fonctionnait très bien, il a décidé de parler de moi à l'association, et apparemment, mon travail les intéresse: il se pourrait bien que la fin de l'année 2019 et l'année 2020 soit en partie consacrée à de la traduction de sous-titres,cette fois officiellement, POUR le festival. Autant dire pour moi, une occasion en or de commencer à me faire connaître comme traductrice, de me faire un CV.
Et donc bien sûr ceci sera la priorité des priorités.Donc je saurais cet été et pendant le second semestre si je vais bosser sur un projet, lequel, comment...pour le festival 2020.

Je n'en ai pas fini avec le russe et avec les russes. Pour mon plus grand plaisir ;)

L'allemand va donc logiquement se trouver un peu en retrait, pour cause légitime de recentrage sur l'autre langue, mais a priori, si le projet licence aboutit, je le garde comme seconde langue,histoire qu'en plus mes notes de cette années servent à quelque chose.
Et si l'administration française me cherche des noises, j'ai des solutions b, c, d, etc..  comme toujours, plein ma musette.





Du coup,ce blog continuera l'an prochain, vraisemblablement sous le même nom, mais plus probablement en lien avec la Russie et sa langue, encore plus que maintenant.

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Novembre... réorganisation

Hé oui, après un peu plus de 5 ans de reprise des langues, et de reprise des études un séjour en Belgique, un séjour malheureusement écourté...