jeudi 30 janvier 2020

Toujours vivante!

Même si ça a été compliqué.



Presque un mois de retard au début du semestre pour cause de pinaillerie administrative, et j'ai passé quasiment tous les mois d'octobre, novembre et décembre vissée à ma chaise pour finir à temps le programme du semestre. Et décembre et début janvier à réviser. Oui, mon 1° janvier s'est passé à plancher sur la grammaire russe.

Les examens ont eu lieu pour moi entre le 6 et le 15 janvier.  C'est à dire 4 répartis sur le 6 et le 8 janvier et 6 sur les deux jours du 14 et 15. Ca c'est pour les camarades de Belgique qui trouvent les examens "1 par jour sur 3 semaine avec une semaine de révision avant" trop intensifs :D

Ce qui m'a contrainte à deux allez-retour à Toulouse, et donc à trouver des solutions de secours pour trains annulés, mais c'est fait. Tout est passé.

J'ai eu une chance insolente pour l'un des oraux à tomber pile sur le texte ( extrait de "pères et fils" de Tourgueniev) qui m'inspirait le plus, en tout cas, où il y avait le plus de choses à dire. Et pour la dissertation d'histoire aussi, pile LE sujet que j'avais estimé le plus probable (" les raisons et conséquences de la conversion de Vladimir I° au christianisme").

L'examen d'informatique était plus simple que ce que je pensais, et globalement, tout s'est bien passé.

A part peut être l'écrit de littérature. Une dissertation de 3 heures sur le thème " L'Homme de Trop de la littérature russe du XIX° siècle est-il un personnage tragique" . J'ai gratté, gratté, gratté pour arriver à la conclusion que " un peu mais pas seulement".

Je ne suis pas mécontente de moi, mais comme je me suis éloignée du sujet pour le cadrer en diachronie (le personnage type est héritier des personnages picaresques, des personnages du roman gothique et d'aventure) et en synchronie ( ce n'est pas un phénomène purement russe, il est contemporain des mouvements romantiques en France et en Allemagne), parle de ses limites ( il tourne vite en rond et cède la place à  "l'Homme nouveau",tout aussi standardisé), pour arriver à une conclusion qui est "plutôt non que oui, car l'objectif de tel auteur et tel auteur et tel auteur encore est clairement humoristique et il faut le garder en mémoire" en insistant sur le danger d'analyser a posteriori . En clair la perception contemporaine d'un phénomène littéraire n'était pas encore celle actuelle ( et voir en Don Quichotte un héros Romantique, c'est une lecture du XX°siècle d'un livre du XVII° siècle, via le prisme d'un courant du XIX°: risqué et potentiellement plein de contre-sens)

Donc très hasardeux:soit la prof saluera l'effort d'argumenter un point de vue tout en collant un maximum de références et de plus en littérature comparée et ça peut payer. Soit elle va estimer que mon explication est hors-sujet et ma conclusion opposée à ce qu'elle estime et j'aurais une bulle.

Je pense que c'est plus probablement cette deuxième situation qui va se réaliser. Je vois le 4/20 gros comme un camion. C'est toujours le problème d'avoir une opinion qui peut être contraire à celle de l'enseignant. En écoutant les autres étudiants à la sortie, tous sont partis sur une optique " oui oui, c'est un personnage 100% tragique".
Bon ça passe ou ça casse. J'ai perdu l'habitude des dissertations, et surtout l'envie d'aller dans le sens que le prof attend :D
Résultats courant mars. On verra bien!

Je viens de " bénéficier"d'une semaine de presque vacances car à cause des grèves, les cours n'ont officiellement repris que mercredi à l'université, et n'ont été mis en ligne pour l'enseignement à distance qu'hier. Donc reprise aujourd'hui, bille en tête...

Pour le premier semestre, les cours les plus intéressants de mon point de vue, étaient la langue des médias, pour à la fois acquérir du vocabulaire spécialisé  dans le domaine des médias et des informations intéressantes sur le système scolaire russe, l'étude de textes littéraires (pas la littérature d'un point de vue général), l'histoire ( depuis l'antiquité jusqu'à la veille de l'accession au pouvoir d'Ivan le Terrible) et la phonétique.

A priori, le second semestre sera du même genre avec, à la place des kilométriques exercices de grammaire, de la version et du thème. Ce qui me convient totalement.
Et exit le cours de littérature théorique, place à d'autres études de texte et de poésie, avec des poèmes à apprendre et à réciter en plus de la biographie des autre.
Il y a entre autre Daniil Harms, et ça me met de bonne humeur, car c'est justement l'un des auteurs que je souhaitais découvrir.

Le cours d'histoire va concerner la période qui va d'Ivan le Terrible à la veille de l'arrivée de Pierre le Grand, et la langue des médias va tourner autour de l'instruction civique ( organisation administrative du pays, tout ça...), le cours de phonétique devient un cours de compréhension, avec des thèmes comme "la cuisine russe"...
A tout point de vue,je vais préférer ce second semestre!

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Novembre... réorganisation

Hé oui, après un peu plus de 5 ans de reprise des langues, et de reprise des études un séjour en Belgique, un séjour malheureusement écourté...