Je parlais le 1° septembre dernier de ma reprise d'étude, de la rencontre cet été avec des ukrainiens, dont un qui m'a fait voir les choses sous un autre angle et de ma réorientation future
Ben, figurez vous que l'université belge étant bien mieux ficelée que celle en France, non seulement j'ai pu me réorienter, mais avant même le début des cours, ce qui fait que je n'ai pas eu à attendre ni un an ni un semestre pour le faire.
Je suis donc inscrite en 1°année de bachelier (équivalent belge de la licence) de traduction, orientation " allemand -russe"..
Voilà en quoi mes plans sont changés.
En effet il m'a fallu choisir deux langues, et il n'y avait pas néerlandais-russe, le néerlandais n'étant accessible qu'en combinaison avec l'anglais ou l'allemand.
Le russe, ça c'était quasiment obligé pour moi, après mes aventures "nautiques" de cet été, et vu ma relation quasi sentimentale avec la langue ( à défaut d'avoir une relation sentimentale avec au pif, et tout à fait au hasard - ahem - un des ukrainiens préalablement mentionnés. Mais, blague à part, j'aimerais bien qu'ils me donnent des nouvelles quand ils auront fini leur travail en mer et seront revenus sur le plancher des vaches, histoire d'avoir au moins une relation amicale avec eux :D), c'était inévitable.
Mais comme je reprends des études après 20 ans, je ne voulais pas ajouter une difficulté supplémentaire avec l'anglais ( que je n'ai pas appris en cadre scolaire et pour lequel il était requis un niveau B2 que je ne suis pas sure d'avoir, ou en tout cas pas dans les domaines comme l'éco, ou le droit ), reprendre l'espagnol ne me tentait pas pour l'instant, et apprendre l'italien débutant non plus.
bon, ce sont les mêmes couleurs que pour la Belgique |
Ce n'est pas un mal parce que vu la vitesse où ça va ( 2h00 de grammaire, 2h00 d'écrit 2h00 d'oral dans chaque langue), les vrais débutants, et il y en a pour chacune des deux langues, risquent vite de décrocher.
Vous voyez le problème? 3 blocs de 2 heures chaque semaine, au rythme" marche ou crève". Ceux qui voudront se contenter de ça risquent d'exploser en vol, et de demander à faire anglais-espagnol dès janvier prochain.
A ça, s'ajoutent des cours de français ( le but est de traduire en français,donc il faut un bon niveau), de linguistique, de philo,d'histoire, de littérature et plus tard de droit et d'économie. car un traducteur peut être amené à traduire des essais dans ce genre de domaine.
Mes précédentes études, qui remontent, certes, étaient une maîtrise de lettres avec une forte dose de linguistique, je viens de France avec un bac L et ses 6h00 de philo "dure" par semaine - la matière est assez nouvelle en Belgique est est plutôt présentée comme une activité de confrontation d'idées, qui va intégrer les courants de pensée orientaux.
Mon principal souvenir de philo est d'avoir dû faire un commentaire composé sur Merleau-Ponty en terminale, dès la fin de la 1° semaine, qui m'avait valu un 5/20 car on ne m'avait pas expliqué la méthode du commentaire composé, et que je n'avais rien compris au texte d'un auteur dont je n'avais jamais entendu parler. au lieu de commencer par un bête QCM sur Aristote par exemple.
Mais donc, je sais où je mets les pieds en langues, français, linguistique et philo, ce qui va me permettre de dégager de la mémoire vive pour la seconde partie et l'éco et le droit, que je ne connais absolument pas.
Donc si je peux ne ramer que sur 2 matières, c'est déjà ça.
A l'heure actuelle, je ne vise pas le master, ni même les deux années suivantes du diplôme, tout simplement parce que j'ai arrêté de travailler pour un an, et que ça dépendra d'une série de paramètres: mon état financier, surtout si je ne trouve pas de travail cet été, mes résultats au cours de cette première année, mon envie de rentrer en France ou pas, mon envie de faire autrement ( travailler quelques mois en CDD et partir faire des stages en immersion, c'est aussi une solution possible)...
Je sais qu'en France, il n'est pas absolument nécessaire d'avoir un diplôme de traduction pour exercer le travail de traducteur, c'est aussi la qualité du résultat qui fera que l'on en trouve ou pas. c'est bien pour le côté " le résultat compte plus que le diplôme", mais c'est aussi un désavantage puisqu'il faut avoir fait ses preuves pour ... pouvoir faire ses preuves.
En Belgique, apparemment c'est différent, et le diplôme est nécessaire - ça peut se comprendre, il y a les institutions européennes. Enfin, à vérifier. On m'a dit tout et son contraire.
Mais même si je ne vais pas jusqu'au bout pour la raison d'argent, une année en traduction à Bruxelles ne peut pas faire de mal à mon CV, surtout si j'y ajoute des stages en immersion.
Mais donc voilà,bien qu'étant en plein pays bilingue, je peux difficilement continuer à bûcher le néerlandais qui se confond trop avec l'allemand dans ma tête. D'autant que si j'arrive à le lire, les méthodes avec lesquelles j'ai travaillé sont basées sur la prononciation des Pays-Bas, et là, l'accent flamand est très très différent, donc je ne comprends pas franchement ce que j'entends. Oui, c'est rageant.
L'université propose une formation de 20h00 de néerlandais, gratuites, je vais voir où et quand, si je peux, si ça cadre avec mes horaires, ou si ça tombe pendant la semaine de vacances j'aimerais bien en profiter, mais dans tous les cas, c'est la reprise de l'allemand qui est primordiale, vu qu'il y a des examens à la clef. Mais une mini connaissance plus "officielle"peut aussi jouer pour trouver un petit job.
Don, voilà où j'en suis:
Néerlandais. Statut: plus ou moins en hiatus par la force des choses.
Russe. Statut: carrément, plus que jamais. Et j'ai des gens à impressionner ( et plus si aff.😂)
Allemand. Statut: le grand retour après 25 ans de sommeil.
Philo. Statut: Pas tout à fait les mains dans les poches, mais presque, en tout cas par rapport à la terminale, ça devrait être facile.
Linguistique. Statut: bon ok,je sais encore ce qu'est la discipline, un phonème, l'API, le tableau des consonnes, ça va le faire avec un minimum de révisions.
Français. Statut: Maître Capello. Non, blague à part, ça a toujours été mon point fort, et je m'en suis bien sortie au test de niveau.
Musique: ça va j'ai pu intégrer l'orchestre et le choeur, donc, tout baigne.
Donc hormis pour le russe qui aura encore plus ou moins droit à ses billets réguliers, le reste sera plus occasionnel.
Je vais quand même chercher des sources pour l'allemand et les lister.
Ou des sources sur ce que je pourrais trouver plus spécifiquement dans le domaine de la traduction, puisque c'est quand même un des principaux emplois évidents lié aux langues, avec son pendant oral en interprétation, ou guide.
Tiens oui, un sujet sur le "pourquoi des cours d'éco', de droit ou de philo dans un cursus de traduction", ça peut être une idée pour les semaines à venir, et ça m'aidera à mieux fixer mes propres cours dans ma petite tête.
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