Parce que bon, Les cours sont finis, mais ce n'est pas pour autant que je ne fais plus rien. En fait, je suis même comme Jules:
Tu quoque, Iulii! |
Bon, je vais quand même m'en accorder une petite semaine bien méritée.
Mais après?
- Le russe: je fais ma première année de master sur deux ans, ça veut dire que j'ai encore des matières à présenter l'an prochain, à commencer par le mémoire à faire. Le sujet général est troiuvé, j'ai des documents à fouiller. Il va falloir faire avec, je n'ai pas pu aller en chercher à Saint Pétersbourg. J'ai une idée derrière la tête, qui si elle aboutit, peut devenir un truc assez énorme.
Concrètement : contacter un spécialiste du domaine qui me concerne qui a un emploi du temps de ministre, et croiser tous les doigts que j'ai pour qu'il m'accorde un entretien, même par internet. Sur un coup de bol, le monsieur peut être intrigué et intéressé par les questions d'une vieille étudiante. De ce que j'ai appris, et vu sa personnalité... ça pourrait peut-être marcher. Mais donc, avant de contacter quelqu'un, il va falloir déjà fouiller les documents que j'ai, afin d'affiner le sujet, et de ne pas poser de questions idiotes ou d'enfoncer des portes ouvertes => été en partie consacré à trier ces documents.
Autre chose importante à faire: le tri des cours de cette année. Avec 17h00 par semaine, je n'ai pas vraiment eu le temps de mettre au propre, donc j'ai des brouillons partout à réécrire, à classer, à scanner. Histoire de ranger aussi le foutoir qui s'est mis dans ma tête.
et troisième chose importante: lire les cours de l'année de l'université de Toulouse (bon, pas tout pendant l'été, plutôt sur toute l'année, car lorsque je pourrai passer en seconde année de master, tout ce que je n'ai pas fait pour le moment sera supposé être acquis, donc autant ne pas traîner pour raccrocher les wagons.
Et enfin: j'ai en attente des lectures en vo, en VF, des vidéos de films et spectacles à voir, des interviews à écouter, des amis avec qui pratiquer...Donc oui, en s'organisant bien, je dois pouvoir arriver à consacrer tous les jours une heure/ deux heure de russe, sans que ce soit trop oppressif.
- Autre langue en cadre universitaire: en théorie, j'étais inscrite en allemand niveau C1, mais je n'ai pas pu lui consacrer du temps. L'inscription était factice, ça n'avait pas d'importance. Mais il y a un hic pour les deux années de Master: l'allemand C1 n'est pas disponible en enseignement à distance. Et les options disponibles sont en fait minimaliste. Donc je suis en train de plancher sur un autre solution: soit reprendre l'espagnol ( niveau à estimer, probablement A2) qui existe en enseignement à distance, soit tenter autre chose. Dans le cadre du master de Slavistique, le polonais niveau A1 serait thématique, mais ça ne me tente pas.
Je regrette particulièrement une chose: en tant qu'étudiante de Toulouse, je dois prendre des options à Toulouse. Je ne peux pas par exemple, choisir une option à distance dans une autre université si je n'y suis pas inscrite et la faire valider en équivalence à Toulouse. concrètement: Ce mois de mai/ juin, l'Inalco propose des cours d'initiation via zoom à des langues turciques 20/25 heures... Et parmi elles il y a le tatar. Et ça ça m'aurait carrément branchée pour deux raisons: j'ai un ami tatar, donc trouver des interlocuteurs n'aurait pas été compliqué, et lui aurait été ravi de m'aider. Et deuxième: c'est une langue minoritaire de Russie, non slave, mais la seconde en nombre de locuteurs, sur la fédération russe ( 4,5 millions de locuteurs). Et là, ça aurait été un atout conséquent.
Le cours intensif en ligne de l'Inalco, est faisable du moment qu'on paye, sans être étudiant, mais problème: il ne valide apparemment pas de crédit pour les externes. Et d'autre part, 25h00 sur 3 du 10 juin au 1° juillet n'est pas possible cette année: les cours de saint Pétersbourg et le stage de tatar ont lieu en même temps. Cependant, je surveillerai ces offres pour l'an prochain, ça me donnera le temps de réserver un budget, peut être.
Dans le doute, je vais aussi continuer ce que j'avais commencé, sans pouvoir vraiment m'y tenir: brosser et dépoussiérer un peu l'espagnol cet été.
-Le géorgien: j'en ai parlé à part, donc je continue, toujours sans pression, sans nécessité de résultat, juste pour moi, en petite foulée.
-Les envies autres: il y a toujours le projet de reprendre un peu le latin ou le grec ancien ( pas les deux en même temps quand même ). Là encore ce sont des choses qui me sont malheureusement inaccessibles comme option car.. on ne peut les prendre qu'en première année de licence, et les garder ensuite cherchez l'erreur. Mesoptions de première et seconde année ayant été validées en équivalence, impossible de choisir l'un des deux en 3° année comme option. C'est débilissime.
- Le Français: hé oui. En fait, le FLE, précisément. J'ai une maîtrise mention FLE, mais.. ça correspond à un demi master maintenant. Donc je vais aussi me renseigner pour savoir s'il y a possibilité de compléter ça à distance à un moment où un autre ( il me semble que la Sorbonne le propose, à vérifier). En été, je vais prospecter, pour savoir ce qu'il en est, si j'ai besoin d'un diplôme spécifique pour postuler en école de langue en Russie (et surtout pas en France!).
De plus j'ai une mission: le copain dont je parlais précédemment, celui qui m'a offert un livre et quelques heures de son temps juste avant mon départ ( il ne se rend pas compte du service qu'il m'a rendu ce jour là💓, mais entretemps j'ai eu la possibilité de lui en rendre un gros à distance, donc, égalité) est bien motivé pour apprendre le français.
Mais vraiment commencer ces jours ci. Il attendait simplement la fin de ses examens avant de s'y mettre à tête un peu plus reposée.
Depuis quelques semaines, je prépare des choses pour, lui, pour que sa rencontre avec ma langue se fasse de la manière la plus directe et simple possible ( qu'il ne prenne pas peur par exemple en voyant nos tableaux de conjuguaison) et qu'il ait envie de continuer.
En fait il devait dès août venir ici en vacances. Les choses politiques étant ce qu'elles sont, c'est la galère pour faire une demande de visa, donc, il reporte à l'an prochain, va économiser un peu plus pour venir plus longtemps, et aura plus de temps pour faire les démarches. Et donc entre temps: apprendre un peu la langue, pour que son voyage soit encore plus génial. Donc oui, je suis super déçue, je me faisais une joie de le revoir, mais ce n'est rien par rapport à sa déception à lui évidemment.Et là, il vient dans la foulée de changer de travail, donc, le temps de
s'acclimater pour lui, de me reposer une petite semaine pour moi, et on
s'y colle.
- Le reste: continuer le sport, améliorer mon équilibre, me renseigner sur les termes techniques et les pas de bases de la danse, histoire de moins galérer. Parce que tout apprendre en même temps, c'est chaud. Le piano ça continue ( moins ce mois ci pour cause d'examens), et j'ai repris le basson aussi à petites doses, donc... la tête et les jambes!
Mon petit travail va être en pause ces deux mois. Ma disponibilité est prolongée jusqu'à juillet 2023, mais ça veut donc dire que pour l'instant, les entrées d'argent sont toujours super limitées. Ceci dit, à la rentrée, je n'aurai plus l'emploi du temps strict de Saint Pétersbourg, donc je vais aussi pouvoir chercher quelques heures de plus.
Et il y a toujours la formation en traduction , qui est en attente de budget.
Donc un été, bien rempli en perspective.
Il y a quand même si c'est possible un petit projet voyage fin juillet ( si c'est possible, parce que mon vaccin russe n'est pas reconnu en europe. J'ai eu 3 injections qui m'ont rendue malade comme un chien, mais la troisième de compte pas et je devrais donc en faire une quatrième pour valider la 3° ici et avoir un passe sanitaire entier. Hors de question d'avoir plus de vaccins que les autres et de me retaper plusieurs jours de fièvre pour cause de pinailleries administratives)
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