mardi 25 mai 2021

Le programme de l'été .. dès le mois de mai

 Ca y est , l'année est finie. Depuis le 18 mai en fait. Mais j'ai décidé de m'accorder quelques jours de "vacances" bien méritées. Et je compte  même continuer en version cool jusqu'à la fin du mois.

Un mot très facile à mémoriser. Les vacances, quand on ne fait rien.
Enfin, c'est juste un truc mnémotechnique, hein...


En effet, elle a été très compliquée et fatiguante, moins par son contenu que par son organisation. Autant les cours à distance, et les examens à distance aussi, de chez moi, en chaussettes, c'est tout à fait ce qui me convient. Autant d'un point de vue nerveux ( en janvier 2020, j'ai failli ne pas pouvoir aller passer mes examens, pour cause de grèves SNCF, ça a été très très compliqué) et économique: ben oui, pas de frais de transport, pas de frais de logement, et ce pour les 3 dernières sessions, franchement je préfère.
Par contre la "petit blague" du gouvernement qui a changé sans prévenir les dates de vacances d'avril a été très mais alors très chiante, et encore je suis polie.
Initialement je devais avoir une semaine de "vacances" - à consacrer aux révisions et à la rédaction d'un examen anticipé, juste avant le début des examens.
Cette semaine a été anticipée et je me suis retrouvée à avoir en avril
- deux semaines de cours
- une semaine de révisions + examen anticipé
- une semaine de cours + révisions+ autres examens anticipés.

Véridique: j'ai passé mon 1° mai à faire un examen de thème, mon 2 mai à réviser un écrit de grammaire et un oral qui avaient lieu le 3 mai et à rédiger une dissertation à rendre avant le 4 au matin.
Parce que l'administration a décidé " on garde les examens tels qu'ils étaient prévus pour l'occupation des salles, vous deviez en avoir 3 le 3 mai et un le 4, vous avez 2 jours pour faire l'un des écrits du 3, et 5 jours pour l'écrit du 4, donc à vous de commencer avant, y'a pas de Samedi, de dimanche ou de premier mai qui tienne". Fun: officiellement les examens commençaient. le 3 mai.

Au premier semestre, ça avait été à peu près la même histoire: révision pendant le jour de l'an, 2 semaines de cours, 2 semaines d'examen, reprise des cours sans vacances. J'ai eu les programmes à travailler pour le lundi, dès le vendredi de fin d'examens.

Donc, une organisation vraiment à la va-comme-je -te-pousse

Est-ce que ça veut dire que je suis vraiment en vacances? Non. Il y a encore des démarches à faire pour mon année en immersion, administratives, cette fois.
Cette histoire-là avance, malgré le risque qu'en fin de compte le gouvernement français me refuse de partir.

J'ai préparé un petit programme de vidéos en russe, à travailler comme l'an dernier en dictée. J'ai aussi mis de côté certains points de grammaire que j'ai du ingurgiter de force pour l'examen et que j'ai oubliés à la seconde où j'ai rendu ma copie, à revoir à tête reposée, sans les autres cours qui s'accumulent derrière.
J'ai aussi un article intéressant sur la sociologie que j'ai envie de traduire, au moins pour que ma mère sache ce qu'il raconte. Mais ça peut intéresser aussi du monde, donc je le publierai peut être ici.
Un monceau de choses mises de côté "à voir, à écouter, à lire"
Quelques livres à lire, pas forcément en VO d'ailleurs, de la littérature russe mais aussi des manuels sur la traduction, la linguistique.


Un mooc en cours sur le FLE, pour aider les gens qui apprennent le français et me rafraîchir la mémoire.

Le cours d'allemand de la Deutsche welle, pour entretenir mon niveau.

Un projet qui me trottait en tête depuis cet hiver et le mini défi italien, mais que j'avais donc remplacé par ce mini défi, par manque de temps et surtout de "temps de cerveau disponible" en ayant des obligations universitaires vis-à-vis du russe et de l'allemand. Pour tout dire, j'ai commencé hier, mais je le dévoilerai d'ici quelques temps. D'abord je teste. Il me faut définir un planning, enfin, il me faudra définir un planning et m'y tenir, surtout.

Et, je viens de trouver un petit job, en ligne, quelques heures par mois, mais pour le faire, il me faut me déclarer auto-entrepreneuse, faire les démarches... donc un nouveau défi!
Et j'y pensais d'ailleurs depuis un certain temps, pour pouvoir proposer mes services comme tutrice de français, donc je vais m'y atteler dès ces jours-ci. J'aide tout le monde gratuitement, donc.. autant maintenant essayer de gagner un peu d'argent de poche pour financer mon année.

jeudi 20 mai 2021

Langues de Russie (5) - langues mongoles et toungouses

 Et, presque un an plus tard pour cause d'études et de plannings compliqué, je reprend ce tour d'horizon.
Et je vais aussi mettre à jour les sujets précédents, certaines vidéos ont disparu depuis l'an dernier..

Mais pour l'instant deux groupes restreints en Russie

- les langues mongoles. seules deux sont officielles




Le bouriate ( entre 260 000 et 330000 locuteurs répartis sur 3 pays) La langue est divisé en 3 sous - groupes, celui de Chine, celui de Mongolie et celui de Russie lequel compte 10 dialectes: alar, barguzin, bohaan, bokhan, ekhirit-bulagat, ninzne-udinsk, oka, selengin, tunka et unga. Elle s'écrit en caractères cyrilliques adaptés depuis 1939, mais a été écrite en cractères latins entre 1931 et 1939. auparavant elle employait l'aphabet mongol ou ouighour.
Un cours métrage de promotion de la langue ou deux gars, dragueurs un peu envahissants qui ne parlent que russe, tentent de draguer deux femmes qui ne répondent en bouriate qu'elles ne s'intéressent qu'aux hommes qui parlent leur langue: elles comprennent le russe, mais veulent sauvegarder leur langue locale. Et se foutent bien de leurs tronche ( "ils nous filment au téléphone: ça sait utiliser des gadgets, et ça ne sait même pas parler sa langue natale! Regarde, ils ont l'air perdu, ils ne comprenent rien, allez les gars apprennez plutôt le bouriate". Merci els sous-titres en russe, pour moi :D) Dur dur.
Je trouve cette campagne éducative très sympa.


Le kalmouk (154 000 locuteurs en Russie, république de Kalmoukie, au nord du Daghestan) elle a connu les mêmes variations d'alphabet que le bouriate, aux mêmes périodes.
La chaîne I love languages que j'avais utilisée l'an dernier a changé sur Youtube, et les anciennes vidéos ont disparu. Le  propriétaire les remet peu à peu en ligne sur sa nouvelles chaîne, mais en attendant, quelqu'un a hébergé celle sur le Kalmouk, donc, je surveillerai l'évolution de la nouvelle chaine officielle.

L'info que peu de gens connaissent; il  y a un personnage historique d'origine kalmouke très, mais alors très célèbre. Mondialement célèbre.
Vladimir Illitch Oulianov.


-Les langues toungouses, deux officielles également


-l'evenki ( alias toungouse): 29 000 locuteurs entre la Russie, la Chine et la Mongolie.
autant dire qu'il est difficile de trouver des sources. Voilà une chanson.

D'après Nadejda Bulatova, qui a étudié la langue et ses dialectes, rien qu'en Russie, il y a 14 dialectes et 50 sous dialectes.

-L'évène ( alias lamoute): 5656 locuteurs en 2010, souvent âgés et isolés sur un espace immense, ce qui fait qu'il y a une douzaine de dialectes: la langue est en danger critique de disparition.
Et pour ceux qui trouvent le russe difficile (3 types de substantifs, 6 cas, 2 aspects verbaux, adverbes invariables)...

"L'évène est une langue agglutinante, par suffixation. Le déterminant est antéposé. Il accorde le nombre et le cas. La déclinaison comporte treize cas. Les formes du possessif sont particulièrement variées, personnel, récupérable, aliénable.
Les verbes ont une forme positive, une forme négative et une forme interrogative. Les verbes d'action et les verbes d'état se distinguent d'une forme imperfective qui exprime le commencement. Ils se conjuguent selon plus de quinze aspects en six voix. Le participe connait six modes et l'adverbe, huit." Merci wiki.

Très souvent, les langues qui disparaissent sont d'une effroyable complexité (cas de l'Oubykh par exemple), ce qui permet une plus grande subtilité d'expression qu'une langue "simple".
Elles ne disparaissent pas parce qu'elles sont complexes, elles sont complexes à cause de leur isolement, isolement qui entraîne leur disparition: il est plus "rentable" pour les locuteurs d'apprendre la langue centrale (de la région ou du pays) qui permet de sortir de l'isolement en se rapprochant des centres habités, de trouver du travail; la langue locale ne sert concrètement qu'à parler aux grands-parents quand on retourne les voir et disparaît avec eux.
Difficile de prendre une position: oui, c'est triste une langue qui disparaît, mais, comment reprocher aux gens de s'adapter à leur environnement en faisant ce qui est le plus efficace pour améliorer leur vie quotidienne...

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Novembre... réorganisation

Hé oui, après un peu plus de 5 ans de reprise des langues, et de reprise des études un séjour en Belgique, un séjour malheureusement écourté...