lundi 30 avril 2018

Ca commence aujourd'hui!

Avec un jour d'avance sur le planning prévu.


De fait, j'avais arbitrairement sélectionné la date du 1° mai, pour être sure de laisser un peu de temps entre la fin de mon travail ( le 27 avril) et le début du projet linguistique, mais je n'avais pas vu à ce moment là que le 1° était un mardi.
Autant commencer donc le lundi, c'est plus logique.

Et d'ailleurs aujourd'hui sera plutôt un dernier tour d'horizon de ce que j'ai préparé:

-du papier (de récupération) et des stylos.  Et un petit classeur neuf de format  A5 de couleur orange ( A5 pour pouvoir l'emporter facilement quand je partirai en cure thermale le mois prochain  et la couleur, c'est très important! je ne plaisante pas: je n'ai presque rien de cette couleur chez moi, donc c'est l'assurance de le voir de loin au milieu de la pagaille que je suis très douée pour mettre à la vitesse de la lumière. Et orange = Pays-bas, donc c'est lié à la thématique, oui oui, j'ai réfléchi à ça au rayon papeterie!)
Je fais partie des gens qui ont besoin de réécrire beaucoup les choses pour qu'elles rentrent.

- la méthode Harraps intégrale empruntée à la médiathèque pour commencer. On verra donc ce qu'elle vaut. Mais de toutes façons, je vais très rapidement convertir ça au format mp3 et l'ajouter sur mon petit lecteur mp3 qui me suit partout. Comme ça si j'ai 5 minutes en attendant le bus, ou que sais je, je peux réécouter quelques mots.

-les chaînes youtube et les appli dont je parlais ici. C'est quelque chose que je ne pourrais pas utiliser tout le temps, car je n'ai pas de smartphone  ( oui je suis une ringarde qui vit à l'âge de pierre, au moins!), et donc la tablette ne marche que sur le wifi.

Concrètement, depuis hier, je réfléchis à une chose en particulier. La fréquence des mots.
Car les listes proposées sont standardisées, et pour commencer, je n'ai pas non plus envie d'apprendre des choses qui ne me serviront pas dans l'immédiat..
Un exemple très simple.
Pour moi des phrases comme " tu n'aurais pas une anche à me prêter?", " on reprend à quelle mesure?", "tu n'as pas ton pupitre? Tiens, on va suivre ensemble sur le mien" ou " Partition machinchose" sont des phrases peut être pas quotidiennes, mais en tout cas courantes, je peu potentiellement les dire au minimum une fois par semaine.
Et je suis sure que pour 99% des gens qui vont passer par là ça ne sera pas le cas.

Par contre, pour la plupart des gens des listes de vocabulaire contenant " volant, frein à main, embrayage, klaxon, clignotant, permis..." vont faire référence à un usage quotidien.
Alors que si je les connais en français, je ne les utilise jamais: j'ai passé mon permis en 2002, je n'ai plus touché une voiture depuis... le jour où je l'ai eu.
Normal: j'habite en centre d'une petite ville, où avoir une voiture est plus un handicap qu'un avantage. Selon les périodes, j'allais travailler soit en scooter, soit à pied soit à vélo, et je fais mes courses à la supérette du coin ou aux halles locales .
Par contre " casque, pédale, frein, chaîne, selle.. " ça oui, c'est quelque chose que je pourrais être amenée à utiliser, si mon vélo déraille en Belgique du côté flamand. Et puis, je pars à Vélo-land, je ne vais pas me priver de sillonner le coin alors qu'il y a un réseau exprès pour ça!


Donc au delà du vocabulaire de base de l'ami Harraps, "bonjour, au revoir, merci, à bientôt", qui doivent probablement être les thèmes des premières leçons, j'allais faire mes propres listes de vocabulaire en fonction de mon quotidien.
Et , donc très logiquement, la première chose que je vais faire tout à l'heure c'est. la cuisine. Ca tombe bien, en PACA,, le seul endroit où je me souviens d'avoir vu régulièrement du néerlandais imprimé n'est autre que ma cuisine: les boites de conserve, les sachets de légumes surgelés, sont souvent imprimés en bilingue français/néerlandais, Belgique oblige. Ce qui fait qu'un même objet peut,avec 2 langues, être  vendus dans 3 pays. Ajoutez l'allemand et c'est déjà quasiment toute l'Europe de l'ouest qu'on peut toucher avec un même emballage.
Avec XXXXX je positive.. et j'apprends les langues en même temps.

Donc, j'ai réfléchis au menu, et rien qu'avec des patates vapeur, une omelette de la salade, du fromage et le dessert, j'ai .. plus de 20 mots à apprendre, dont je sais qu'ils me resserviront vite.

- pommes de terre (1)
- huile, olives, donc huile d'olive (3)
- sel, poivre, paprika, gingembre, coriandre, ail, oignon, piment (8)
- tomate, sauce, donc sauce tomate (3)
- oeuf omelette ( 2)
- salade, vinaigre, vinaigrette, moutarde (4)
-fromage (1)
-poires, café, chocolat (3)

oui ça fait 25 mots, et je n'ai même pas cherché " vapeur, poêle, casserole" et tout ça.. on verra pour demain.

Et d'ici peu, je vous rédige la recette de mon plat favori: les pommes de terre rôties aux épices en sauce tomate pimentée!

vendredi 27 avril 2018

Des ressources pour le Russe




Alors après les ressources que j'ai repérées pour le Néerlandais, et en attendant de les tester, voici quelques unes de celles que j'avais repérées l'an dernier pour le russe? j'en parlais déjà ici.

Mais je vas recentrer sur la langue, , on verra une autre fois ce qui a trait à la culture, la cuisine, le cinéma, la géographie, et tout le tremblement.

Et comme justement aujourd'hui, une copine m'a dit qu'elle se mettait à apprendre le russe, ben.. Ce qui suit est en grande partie pour toi, Harmonie ;)

Video:

A considérer en premier lieu la chaîne Youtube " le russe avec une Russe".
Très progressif, super pour revoir les bases ou pour les vrais débutants ( on commence par l'alphabet, la prononciation, reconnaître le genre des mots, compter etc...)
Avec de petits bonus étymologiques qui font plaisir, parce qu'on se moque bien de français et de son "quatre-vingt-dix", mais les chiffres russes ont aussi leur bizarreries ( dix se dit dix, vingt se dit 2-dix, trois se dit 3-dix, quarante se dit ..."un truc qui n'a rien à voir avec le reste et que les linguistes ne savent pas expliquer", cinquante se dit 5-dix...jusqu'à 8- dix et 90 se dit 100 moins 10.)
Et mine de rien attirer l'attention là-dessus, ça aide à s'en souvenir

Il n'y a qu'une quinzaine de vidéos pour l'instant, mais ça permet un premier bain.Maria explique clairement et c'est bien agréable.

En complément, il y a "le russe facile avec Diana", qui donne elle aussi des bases, et, comme elle a commencé ses vidéos depuis plus longtemps que Maria, elle propose aussi des vidéos de niveau intermédiaire, des explications sur la grammaire ( les cas, les aspects des verbes, les verbes de mouvement, une liste des mots les plus courants..), la prononciation, et quelques informations sur la communication non verbale, les traditions, les blagues russes qui se moquent des français ( en russe dans le texte!)



Diana donne aussi des cours privés, mais ces vidéos -ci sont gratuites.
J'avais aussi repéré Russie.fr qui propose des cours par abonnement,  Russe-facile ou " apprendre le Rrusse avec Ania"j'attendais d'avoir du temps libre pour m'y pencher, je vais regarder les offres de cours des uns et des autres  pour voir ce qui conviendrait le mieux à la fausse débutante que je suis.

Et chose intéressante, toutes ces vidéos sont destinées à un public francophone.

Audio: 

Je suis presque arrivée à la fin de la Méthode Michel Thomas, méthode entièrement audio, que je conseille plus que fortement. En tout cas pour les gens qu, comme moi, ont une mémoire bien plus auditive que visuelle.
J'ai tellement trouvé ce système adapté à mon cas que je vais me pencher sur sa version néerlandais dès lundi.

Petit problème toutefois, les langues russes et néerlandaises n'existent pas via le français.
Michel Thomas était un professeur d'origine polonaise, qui a vécu un certain temps en France, mais a surtout fait carrière aux états-unis, où il a développé une méthode de langues exclusivement auditive, dans le but d'apprendre à parler très vite. Ce qui a fortement intéressé en particulier les acteurs, actrices, hommes et femmes politiques qui avaient surtout besoin de se faire comprendre à l'oral, pour les discours et interview.
Il en résulte que la méthode a surtout été développé pour une audience anglophone, mais que seules quelques langues, probablement les plus demandées, on été transposées pour un public francophone
 ( en clair, si vous voulez apprendre l'anglais, l'espagnole, l'italien, l'allemand, le chinois, pas de problème, il y aura une méthode expliquée en français. Pour le japonais, le néerlandais, le russe et quelques autres, elles n'ont pas été adaptées, et donc il va falloir en passer par la version anglaise,pas d'autre choix. Mais si on comprend l'anglais, surtout, ne pas s'en priver!)

Sites webs
Voilà ceux dont je me sers principalement:

Avec ça, déjà, ça fait une bonne base de données pour trouver les réponses à pas mal de questions grammaticales ou points obscurs en croisant les sources.

Applications ( android, comme toujours je n'ai pas d'autres systèmes, donc je n'ai pas testé les autres)
voilà les deux dont je me sers principalement. Et une fois de plus rien de vraiment intéressant  a priori via le français, donc...
- Russian vocabulary flashcards (parce qu'elle est développée par une russe, donc, c'est déjà un bon point,ça ne va pas être une appli standard déclinée en 50langues)
- Russian for kids: pas de honte à avoir, on tape dans les applis pour les jeunes. Celle -ci est bien fichue, malgré quelques bugs d'enregistrements parfois, mais voilà: il y a l'audio, le dessin, donc ça aide aussi.
Quand je parlais d'une application déclinée en plein de langues, celle -ci est dans ce cas. Rien de bien grave, j'ai vu pire mais ça me fait sourire de trouver dans la liste des fruits des choses aussi typiquement russes que le maracudja ou les fruits du dragon. Ca va il y a les trucs plus basiques, mais bon, je maintiens qu'apprendre " fruit du dragon" n'est pas forcément le plus utile pour une liste de vocabulaire destinées aux débutants.

voilà, comme pour le néerlandais, je mettrais à jour  au fur et à mesure de mes découvertes celles qui me sembleront intéressantes.

jeudi 26 avril 2018

Préparation J-4

Ca y est, je suis libérée de mes obligations professionnelles. JOIE!

Je ne peux pas trop m'agiter en ce moment, suite à une opération, mais je peux vous dire que c'est ça qui se passe dans ma tête.

Donc comme j'ai décidé de commencer au 1° mai le néerlandais ( en fait, pour une question pratique, ça sera plutôt le 30 avril.. c'est un lundi, c'est pas mal comme ça et le premier mai, j'ai des choses prévues dès le matin), je commence à organiser mon planning de ministre. Et à prendre quelques jours de vacances mentales histoire de bien savourer mon changement de vie.

Enfin presque, parce que ce n'est pas parce que je suis en vacances de boulot que tout le reste disparaît aussi.

Déjà, je ne l'avais pas dit ici je crois, ou sans vraiment préciser, mais, je joue de la musique et je fais partie de 2 orchestres. Et si les choses sont assez tranquilles en janvier ou février, c'est nettement moins le cas en mai et juin. Non seulement j'ai des répétitions et des concerts plus souvent, mais c'est également le moment où les concerts intéressants à aller écouter se multiplient.
Et souvent assez loin de chez moi, donc il y a un temps de déplacement à compter, même si c'est à pied.

J'ai vu pas mal de choses sur le Bullet Journal ces derniers mois, et ça n'est absolument pas mon truc, car je n'ai pas du tout envie de perdre du temps et de dépenser des sous dont je vais ensuite avoir besoin pour calligraphier des pensées ou des listes de ceci ou celà.

Mais il y a 2 choses que j'ai décidé de mettre à profit: les traqueurs d'activité que je teste depuis décembre pour avoir un suivi de tel ou telle activité, que ce soit aller marcher 5kilomètres minimum, manger un repas végétarien, faire le ménage/la lessive, ne pas acheter d'objet en plastique jouer du basson ou chanter, lire, ou réviser telle ou telle matière.

Verdict: testé et approuvé!
Ca me permet de visualiser quand j'ai 2 ou 3 jours sans faire telle ou telle activité et de me dire qu'il serait temps de m'y remettre. Parce qu'on perd vite le fil et on se dit " ha , ça va j'ai fait ça avant hier", alors que non, ça fait une semaine que c'est en plan...
Donc voilà celui que j'utilise, sans chichi, sans fioriture, on imprime, on remplit ce qu'on veut, un code couleur pour les groupes d'activité ( le vert pour la musique, le jaune ou orange pour les activités sportives, le kaki moche pour les corvées ménagères, le bleu pour ceci, le rouge pour celà...), et je colore les jours où j'ai fait ci ou ça, ça prend 5 minutes par jour et il n'y a plus qu'à l'aimanter au frigo à côté des post-it liste de courses et du calendrier du mois.
Voilà le modèle que j'utilise, il yen a beaucoup d'autres en ligne, mais je voulais quelque chose de simple et sans décors colorés qui demandent plus d'encre pour l'impression.

Il n'y a plus qu'à remplir avec ce qu'on veut, au pif: néerlandais et russe, comme par hasard, et a cocher chaque jour où il y a eu une activité en rapport avec ça ( pour moi, peu importe, lecture, réviser un point de grammaire, écouter une chanson, regarder une vidéo...)

Sauf que là, il va falloir un peu plus d'organisation que des choses au mois,ou des activités un peu au hasard, et se dire que du moment qu'on a fait quelque chose à la fin de la journée. et donc après avoir creusé le tréfond de ma mémoire pour retrouver  " ça s'appelait comment  déjà ce truc qu'on avait à l'arrière du carnet de correspondance au collège, là où on marquait les heures de cours.." (sisi j'avais oublié le nom, mais je me souvenais du carnet de correspondance...)
Hop, L'EMPLOI DU TEMPS! J'ai honte d'avoir bugué plusieurs heures là-dessus.

Mais voui, on a à nouveau l'impression d'avoir 12 ans, sauf qu'on est soi-même Maître Du Temps
 vous connaissez cet excellent dessin animé des années 80? Laloux et Moebius...

Pas de planning imposé par une administration qui décide que tout le monde est du matin et qu'à 8h00 pétantes, on est frais et dispo pour faire 10 tours de piste au pas de course avant d'enchaîner sur 2 heures de maths et une de français en survèt' puant sans passer par la case douche.

Hop un modèle aussi, impossible de trouver sans fioritures, parce qu'on s'adresse à des gamins et qu'il faut des dessins, j'ai pris le plus sobre possible.

j'ai choisi celui là car il y a aussi les samedis et dimanches et qu'il s'étend de 7 à 23h00


Nan, àmoi de décider ce que je veux faire et quand, pour peu que ce soit régulier.Et déjà dans les trucs réguliers, plus ou moins il y a les repas, hop, en bordeaux, les concerts ( code couleur vert foncé comme pour le traqueur, vert clair pour les concert que j'écoute et où je ne joue pas), le rouge pour les RDV, le bleu pour les sorties plaisir mais avec un horaire précis...et le crayon gris pour ce qui est projeté mais encore mobile à 30 minutes ou 1 h00 près.

Concrètement, voilà:
j'ai pensé à virer la boîte de paracétamol pour la photo, o aurait pu croire que je me prenais vraiment la tête.
Et donc, je l'ai sous-entendu, je le clame maintenant:
je ne suis PAS du matin. Je suis en pleine forme le soir, mais pas capable de grand chose le matin. Peu importe les tentatives, je n'ai JAMAIS réussi à être du matin. Ma nature est du soir, voire de la nuit. Je ne vais certainement pas aller à l'encontre de ça alors que j'ai enfin l'opportunité de respecter mon rythme personnel.

Donc je cale d'abord ce qui ne peut pas bouger ( les concerts, les répétitions, le WE spécial organisé par le ciné, la manif'. Puis ce qui doit être " à peu près à heure fixe" ( les repas). L'approximatif au crayons gris ( quand je marque 15h00-16h00 basson, et 16h-17h chant, il est évident pour moi que ça veut dire après midi musique. De fait ça peut être 45 minutes de basson, 45 de chant et 30 de révision solfège ou histoire de la musique)

Ca reste utopique: je sais pertinemment que je ne vais PAS faire 1 heure 30 tous les jours de néerlandais avant le repas, parce qu'il faut aussi compter le temps de préparation dudit repas. MAIS je peux aussi écouter la radio néerlandophone en cuisinant. Quand je note une langue, là encore, c'est très vaste, ça ne veut pas dire 100% grammaire et vocabulaire: écouter la radio, regarder un film, ou même faire l'impasse sur la langue et me pencher sur la culture, la littérature ou l'histoire, ça compte pour moi.

Les journées sont déjà bien remplies, ça va se tasser en juillet- août quand il y aura moins de concerts, mais bien sûr pour le moment, les activités autres sont mobiles. Le concert prime. Donc s'il faut reporter ou avancer , ou réduite l"heure" de révision, je le ferai sans remord. Ou l'annuler un jour parce que c'est le jour "bonus"
(où je fais une pause de telle ou telle activité avant d'en arriver au stade de péter un câble, parce que je ne pourrais plus apprendre un mot ou jouer une note de plus sans tout envoyer dinguer dans la pièce. J'aime mon instrument, mais parfois, il me sort par les yeux. Surtout en été quand il fait trop chaud pour arriver à jouer juste, ou à jouer tout court, même en maillot de bain devant un ventilateur. Donc insister pour se frustrer, c'est une mauvaise idée. Après un examen, je le laissais parfois même en plan pendant des semaines avant d'y revenir de moi-même. Les vacances musicales pour ne pas en arriver au "divorce")

Et vous constatez? Il n'y a rien de fixe avant 11h00: simplement parce que si je rajoutais des choses précises, ça ferait trop d'organisation. Et il me faut des plages libres sans horaires à respecter, pour ne pas péter un câble à rester enfermer chez moi.donc le matin, ça sera la douche, le lavage de cheveux, les courses, la lessive, un brin de ménage, RDV médicaux, démarches administratives, sortir marcher, aller voir mes remplaçantes au travail qui vont avoir mille choses à me demander maintenant qu'elles se trouvent à reprendre un travail que j'ai fait en solo pendant un an, même que je n'ai pas eu assez de temps pour les former correctement.
Ou faire la grasse-mat' un lendemain de soirée ciné tardive.

En plus, on arrive vers l'été soit la période où je ne sors plus de chez moi après 12h00 et avant 19h00, sauf obligation absolue, parce qu'il peut faire plus de 40°C à l'ombre. Donc, bûcher les langues, en maillot de bain, devant le ventilateur, avec un verre plein de glaçons, c'est pas mal comme programme.

mardi 24 avril 2018

ressources radio pour toutes langues





Une bonne solution pour s'améliorer en langues, surtout lorsqu'on est loin géographiquement de la langue cible - et la PACA n'est pas à côté du Japon ou de la Russie, et, même s'il y a des touristes néerlandophones en été chez moi,  je n'ai pas encore commencé le néerlandais-  c'est d'écouter la radio.

Pourquoi la radio plutôt que la TV?
Pour entendre la langue, l'accentuation, la prosodie, les accents régionaux.. dans des conditions réelles qui n'ont parfois pas grand chose à voir avec les exemples audios d'une méthode, si bonne soit elle (car la vitesse d'élocution y est souvent ralentie)

La TV, c'est pas mal, mais déjà, il n'est pas toujours facile d'accéder à des films, des documentaires ou des séries dans certaines langues, et puis il y a la béquille des sous-titres.  Ou tout au moins, l'image peut aider à la compréhension.. et c'est un autre exercice, car on sait plus où moins à quoi s'attendre en fonction du type d'émission.

Et c'est parfois bien de se colleter à des choses plus inattendues et sans filet.Y compris et même surtout ce que je n'écoute quasiment jamais en français, les plutôt pénibles" radios de bla-bla"

J'aime bien papillonner d'une radio à l'autre, trouver parfois des pépites ( comme la radio Marinsky de Saint Petersbourg, une gemme sonore qui comme son nom l'indique diffuse des enregistrements d'époques variées du Théâtre Marinsky. Autant dire d'excellent niveau), me laisser porter par la voix charmante d'un inconnu sans comprendre plus de 3 mots à ce qu'il raconte ( enfin, si 3 mots: coeur -  се́рдце, âme - душа, et foi - вера:  ce qui m'a donc fait deviner qu'il s'agissait d'une émission .. religieuse. Le truc que je n'aurais jamais écouté en français. Plus exactement, après recherche, c'est même la radio qui est spécialisée là dedans. Mais très jolie voix, peu importe ce qu'il disait!), obliquer vers la musique créole guyanaise ou une station de Montréal pour un petit rappel des vacances...

Il y a une foule de possibilités, en voici 2 que j'utilise plus particulièrement:

-Radio Garden ( site Web et appli): plutôt marrant,on manipule un globe virtuel, on clique à l'endroit voulu, et la liste des radios disponibles à cet endroit là s'affiche.

Inconvénient principal; impossible de sélectionner tel ou tel type de programme, la liste des stations ne précise pas ce dont il s'agit. Et c'est un peu décevant de cliquer au hasard sur une station au milieu de la Sibérie et de tomber sur une station à tubes - pas envie d'écouter Beyoncé, moi! - ou une chansonnette française assez moisie - en se disant que 99% des auditeurs ne comprendront pas un traitre mot du morceau en question.
Inconvénient n° 2: impossible d'aller une ville à l'autre directement sans passer par le globe. Il faut donc aussi savoir précisément où cliquer, car les noms des villes et les frontières des pays ne sont pas marqués ( et purée, j'ai galéré pour trouver précisément Krasnoïarsk. Et avant que vous ne posiez la question la réponse  est "bah, pourquoi pas ? Le nom de la ville m'est soudainement revu en tête et.... je crois que c'est par là,hop, go Krasnoïarsk")

réserve naturelle , pas loin de Krasnoïark, donc.  Enfin, bon, c'est assez peu là que je pourrais discuter avec du monde, et pas sûre que les ours de Sibérie soient très causants. Mais wooooow!

Inconvénient  n°3: Le temps de chargement est un peu long lorsqu'on ouvre l'appli, c'est un peu moins le cas sur le site.

Avantage: on peut facilement sauter d'une radio à l'autre dans une même ville d'un clic, ou en tournant le globe, et la présentation est vraiment sympa.
Avantage 2:les jingles. le site a sélectionné des jingles d'anciennes radios , et c'est assez sympa d'entendre les présentations d'une radio de New-York en 1960, de Berlin Est à la même époque, ou de Marrakech en 2014. Un petit texte en anglais accompagne à chaque fois le jingle et présente ses particularités.
Avantage 3: gratuit et sans publicité.

Le site: Radio Garden
l'appli pour android: Radio Garden Android

-Radio internet: Une appli android  à la présentation basique, mais finalement  plus maniable que Radio Garden.
Avantage: on sélectionne par pays et un onglet liste permet de préciser le genre recherché ( beaucoup de choix, dont certains n'apparaissaient pas sur Radio Garden: j'ai trouvé une radio russe entièrement dédiée à la Science Fiction et au fantastique et une autre de lectures poétiques)
Inconvénient: pas de sélection par ville. Le lieu est mentionné, mais elles ne sont pas classées par villes.
Il n'y a pas non plus de site correspondant, seulement l'appli.Donc pour l'ordinateur, il faut trouver autre chose.
(mini) inconvénient: elle existe en version gratuite ( avec publicités, mais ça reste très discret, et franchement pas gênant), et une version "pro" pour la folle somme de 0,69€. A ce tarif là, je considère d'investir si les publicités deviennent trop envahissantes)

Appli ici: Radio internet

Dans les deux cas, il est possible d'entrer une radio en favori pour y revenir rapidement.
J'avoue une petite préférence pour  Radio internet lorsque je cherche quelque chose de précis rapidement, l'interface est plus facile à utiliser. Par contre, j'aime énormément perdre du temps sur Radio Garden pour découvrir des choses.

Sur l'ordinateur, il y a Radio Websites ( classement par pays, plus sélection par le logo de la radio. Peu de choix et pas d'information si on ne connait pas a radio en question, pas d'information sur le type,et assez peu de choix)

Il y en a d'autres, mais que je n'ai pas encore testées. Pour l'instant, ces deux là me conviennent et se complètent, mais si j'en trouve d'autres entretemps, je mettrais à jour ce sujet.

lundi 16 avril 2018

Des ressources pour le néerlandais



Assez facile d'en trouver en ligne pour l'espagnol ou l'anglais, mais dès qu'on sorte des langues les plus courante, c'est un peu plus coton.

J'ai bien sûr commencé par fouiller les rayonnages de la médiathèque de ma ville, mais à part des vieilles méthodes type Assimil, il n'y a pas grand chose. J'emprunterai peut être malgré tout, mais je cherche plutôt des choses plus interactives quand même.

Je n'ai pas du tout accroché aux applis Memrise et Duolingo, Babbel ne me tente pas..

J'ai par contre repéré Nederlands leeren gratis (il en existe une version payante apparemment, mais pour découvrir, je vais me pencher sur celle là.)
Vu qu'elle se concentre sur une seule langue ( contrairement à celles mentionnées plus haut), ça me parait disons moins standardisé (le problème de Duolingo déjà est que toutes les langues ont exactement le même système, les mêmes images, sur lesquelles il faut coller le mot: un homme. Une femme.Une pomme. Un homme mange une pomme... j'ai vérifié sur l'anglais, le russe  et l'allemand, sur le néerlandais - qui n'existe pas pour francophone, hop un point en moins, et par curiosité j'ai testé une langue que je ne connais absolument pas, le hongrois - via l'anglais aussi - et partout des gens mangent des pommes.
Ca me rappelle le logiciel " tell me more", étudié en fac comme cas-type de mauvais système: peu importe la langue, le petit déjeuner était représenté par la même photo: oeufs brouillés, ketchup, saucisses, haricots à la tomates..Yep un bon petit dej' anglais pour apprendre le vocabulaire du petit dej'... français.
Il y a un truc très bien, les gars, ça s'appelle l'adaptation. Et je peux vous dire qu'ici, on ne mange pas de haricots à la tomate au petit dej'...


Donc bon, une appli qui se concentre sur une langue, ça me parait plus sérieux.

Une autre ( pas encore testée non plus, mais on verra bien: apprendre le néerlandais.

Un dictionnaire ( accessible hors ligne, c'est ce qui a motivé le choix)

Un site : Patatifed. Apparemment Patati est un réseau Bruxellois ( encore mieux!)  pour mettre en valeur le bilinguisme au travail. Il s'adresse donc à des majeurs actif, et plus particulièrement fonctionnaires. C'est à dire qu'il prend donc en compte le planning de travail et conseille déjà de chercher des partenaires néerlandophones dans votre entreprise ( bruxelloise, donc,c'est plus simple qu'à Avignon, c'est sûr), et par exemple montre comment libérer 5 minutes par ci par là sur une journée  de travail. ( le planning modèle peut d'ailleurs fonctionner pour d'autres activités, au pif, celui qui veut apprendre le dessin peut avoir un carnet et un crayon dans sa poche et griffonner en attendant le bus.)

Et d'ailleurs en fouillant  sur patati je viens aussi d'y trouver le lien fort intéressant de  www.wallangues.be, 
site destiné aux wallons désireux d'améliorer une des 3 langues parlées en Belgique ( le néerlandais, le français, l'allemand)  + l'anglais . 
Je pense que ça va m'être utile.

Et une chaîne Youtube: Eva Namur.
Il y a plusieurs chaînes proposant des vidéos de type" 300 mots courant en néerlandais", mais je ne veux pas me contenter de listes de vocabulaire, je veux comprendre. Et c'est une des seule chaines spécialisées à destination des francophones que j'ai trouvée ( les autres sont, comme je le disais pour les applications, des chaines qui proposent  X langues, et je crains le simple décalque de l'une sur l'autre)

Enfin, déjà,je pense que j'ai de quoi faire avec tout ça pour commencer. Sachant que de mi-juin à début juillet, j'aurais peu d'accès au net, je vais essayer d'en apprendre suffisamment d'ici là pour avoir de quoi réviser hors connexion et peut être à ce moment là, emprunter le matos de la médiathèque.

N'hésitez pas à me donner vos tuyaux, amis, lecteurs!

dimanche 15 avril 2018

Le marathon des langues - Comment ça s'annonce concrètement?

Alors donc voilà mon projet, ou plutôt mes projets.

Le marathon "un an pour apprendre le russe" a officiellement commencé le 1°  avril.
Mais de mon côté, j'avais des bases et je m'y suis remise régulièrement depuis septembre dernier.

Comme je suis fausse débutante, et qu'avec ma reprise d'études qui s'annonce en septembre, je solde tous mes congés avant de partir en disponibilité, j'ai décidé de commencer au 1° mai.
Ainsi, je serai déjà en vacances, et avec cette énorme modification de planning, je préfère commencer par simplicité à ce moment là. Pour ne pas commencer avec un planning et devoir le modifier deux semaines plus tard en cours de route parce que mes activités vont changer. Mais autant dire que je vais profiter de ce coup de pot qui ne se présente pas souvent pour en faire un max.

Pour l'instant je vise donc en priorité 2 langues, avec des objectifs différents et un niveau de départ différent. On verra bien ce qui en résultera.

Le but du jeu , c'est de commencer par tout mettre à plat, sur le niveau de départ, le niveau visé, les objectifs, la durée qu'on se fixe, éventuellement les paliers qu'on se prévoit, etc.. Histoire de garder à tout moment une vue d'ensemble du projet.


1- Le russe donc, puisque c'est un peu le défi commun ( mais il n'y a pas d'obligation, j'aurais pu choisir de me remettre à l'allemand ou à l'espagnol, d'améliorer le japonais ou de peaufiner mon anglais ou de découvrir une autre langue qui m'intéresse)
  • niveau de départ: Je n'ai pas trouvé de test pour le moment. et comme j'ai repris depuis quelques mois, je dirais que je suis un peu plus que faux débutant. en regardant le lien du CECRL plus haut, je dirais quelque part entre A2 et B1. Sachant qu'en langues on n'avance pas vraiment par palier, mais que c'est un continuum. Par exemple en japonais, j'ai appris récemment des termes liés à la musique et à la santé, pour parler de ce que j'ai fait ce printemps, mais j'ai zéro compétence en jardinage. Alors qu'un autre élève du même niveau est jardinier et bricoleur amateur et a donc appris ce vocabulaire là que j'ignore absolument... du coup, chacun dans son domaine va avoir du vocabulaire avancé, mais des capacités intermédiaires en grammaire etc...
  • Objectif: donc le russe, oui mais pourquoi? en fait j'ai visité Moscou et Saint Petersbourg, entre autres, il y a 3 ans, en voyage organisé. J'ai bien envie d'y retourner par moi-même et d'avoir une autonomie suffisante pour le faire. Ca c'est pour l'objectif à long terme. a court terme, en tant que chanteuse, il y a des morceaux qui me plaisent bien et que j'ai envie de travailler, avec si possible un accent pas trop moisi. Les 4 mélodies des chants et danses de la mort de Moussorgsky en premier lieu.c'est en cours de mise en place au niveau musical en tout cas pour la 1° ( et oui, écouter et réécouter un max de chanteurs et chanteuses différents, en essayant d'intégrer la prononciation c'est aussi du travail linguistique, et là faut pas me pousser beaucoup pour que je le fasse!)
  • Durée: je pars sur du long terme. Du coup les 365 jours -un peu décalés- ça me convient. On verra comment je modulerai le planning à partir de la rentrée et des autres cours. Mais au plus j'arrive à en faire maintenant , au plus je pourrais un peu alléger par la suite. Et puis, je verrai ce que la fac propose comme options.
  • avantage/ inconvénient: j'ai déjà des bases qui dormaient, mais pas oubliées ( en linguistique, on parle de fossilisation, oui oui), donc c'est un plus. Le problème c'est que je sais pertinemment quelles sont les pierres d'achoppement qui m'avaient posé problème au lycée, et que je les vois arriver avec une certaine méfiance ( aspects du verbe, et surtout ces^$ù*=$ de verbes de mouvement!). A moi de trouver un angle d'approche différent de celui du lycée qui ne me convenait pas.
  • Particularité: comme il n'y en a pas en fait pas de voyage prévu dans l'immédiat, je peux suivre un programme assez classique. Y compris tenter de lire/ écouter des textes simple d'auteurs célèbres, etc.. Tranquille, donc.
  •  
oui j'ai choisi le drapeau des Flandres pour illustrer. Le problème est que le drapeau des Pays-Bas est visuellement trop proche de celui de la Russie. Donc si je veux en faire un logo pour les retrouver facilement d'un seul coup d'oeil, c'est plus simple.
2- le néerlandais/flamand : alors là, je suis  vraie débutante. Enfin presque, j'avais tenté il y a 2 ans un mooc, via l'anglais, mais la proximité des 2 langues était plus un problème qu'autre chose. Je n'ai pas encore trouvé de sources à l'heure actuelle, je vais donc me mettre à les chercher très prochainement. L'objectif et le temps prévu sont différents.
  • objectif: je l'ai dit je reprends des études en septembre, si tout se passe comme prévu. A Bruxelles. En Belgique. Certes la ville est en grande partie francophone, et je pourrais me contenter du français, mais .. on parle de moi, là. Quelqu'un qui ne va pas louper une occasion pareille, alors qu'elle sera en immersion et en plus en immersion dans la capitale européenne. autant dire avec beaucoup plus de sources et d'occasions d'entendre et de parler plein de langues. Et si je veux confortablement visiter les Flandres et les Pays-Bas, sans avoir sans cesse recours à l'anglais, je suis presque déontologiquement obligée de m'y mettre. Mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est une obligation bien peu pénible :D
  • durée: là c'est un peu différent, puisque normalement à partir de septembre, je serai sur place.L'idée est plus de voir ce que je peux faire pendant les 5 mois qui me séparent du moment fatidique, histoire d'arriver avec un petit niveau de base. Le maximum que je pourrai obtenir, dans cette période là, mais sans sprinter pour autant. Pas vraiment un marathon, plutôt une course de demi-fond!
  • avantage/ inconvénient: j'ai appris l'allemand LV1 et l'anglais bien des années après. La proximité des langues s'annonce à la fois comme un avantage, mais comme un inconvénient aussi ( je sais déjà que c'est la LV1 qui va vouloir ressortir quand je vais me creuser la cervelle) et donc passer par le cours en anglais, ce n'est pas une très bonne idée non plus
  • Particularité: comme il va y avoir une application assez rapide des connaissances, je vais plutôt orienter mon apprentissage sur des choses très concrètes: l'accent belge plutôt que néerlandais, s'orienter dans les rues, réserver un billet de train, un peu de géographie et les noms des lieux en bilingue, comment faire les courses, etc.. Les choses plus générales, ça viendra peu à peu par la suite en immersion (enfin, écouter Brel chanter Mijn vlakke land, c'est toujours une occasion d'entendre l'accent et d'apprendre du vocabulaire, sur un texte qu'on connait par ailleurs très bien en français)
Et comme je sais que j'ai quelques internautes belges qui me suivent parfois,  je suis tout ouie, si vous avez des sources et des solutions à me proposer ( attention cependant, je n'ai pas la TV, donc ça ne peut être que de l'écrit ou des sources internet).

3- Sacrifices , hé oui car ce genre de projet implique des sacrifices. Non, je ne parle pas de faire un sacrifice suovetaurile aux mânes de Georges Dumézil en espérant avoir un jour son niveau. Une petite libatio est toujours possible, par contre.Mais il va sans dire que même avec 35h00 de travail en moins par semaine pour quelques mois, il va falloir s'organiser.

Et mettre quelques activités entre parenthèses: la marche quotidienne, non, je garde, parce que sans les jambes, la tête n'irait pas loin. La musique non plus, c'est trop important, sauf pour la période juillet-août où il m'est impossible de jouer du basson ( son tout moisi à cause de la chaleur), mais dans ce cas là, réviser le solfège et les bases du clavier, c'est toujours possible, en maillot de bain devant le ventilateur.

Par contre ça veut donc dire que je vais devoir freiner.. sur les autres langues. L'anglais n'est pas un souci, dès qu'on traîne un peu sur le net, on y est confronté quasiment par défaut. Mais ça veut surtout dire mettre en hiatus la reprise de l'allemand, puisque le flamand a une plus grande urgence. Et le japonais aussi ( les cours finissent courant mai de toute façon), parce que gérer 4 langues en même temps dont une en débutant, ça ne va pas être possible. Même si les films et séries animées en VO seront toujours au RDV.

Et d'abord en juin c'est le mois anglais, donc il y aura quand même de la lecture et de l'écoute so british, entre une tranche de russe et une de néerlandais.
Ca me laisse un peu de temps pour mettre tout ça en place en mai et fignoler mon planning. Sachant que je ne suis absolument pas une lève-tôt, et pas du tout opérationnelle le matin, et donc, pas la peine d'aller à l'opposé de ma nature profonde, ça serait contre-productif.

I can't get noooooo satisfaction..

Le marathon des langues - quoi qu'est-ce?

variante de l'article publié sur mon autre blog" Le cabinet de curiosité(s)".

En fait, j'en ai touché quelques mots dans le sujet de présentation, sans entrer dans le détail.

Je suis tombée, un peu par hasard sur le concept du Marathon des langues, organisé par Lauriane sur son blog.
C'est une fondue des langues comme moi, qui se donne  365 jours pour apprendre le russe.. au maximum de ce qu'il lui sera possible ( elle vise quand même le niveau C1 du CECRL, ce qui n'est pas rien)
Il a fallu que j'aille vérifier, parce que mon dernier apprentissage de manière encadrée ( cours d'anglais) date d'avant l'établissement de ce cadre de référence. En gros, donc:

A = niveau débutant, B= niveau intermédiaire/avancé et C =le niveau autonome.
Chacun est subdivisé en 2, et  voilà l'exemple pour le français. (Pour rigoler, j'ai fait le test avec un beau 100% de réussite, puisque je suis native. Un autre résultat aurait quand même été vexant!)

Pour en revenir au marathon des langues, le concept dit bien ce qu'il veut dire: il s'agit d'une course de fond, pas d'un sprint (et vous savez depuis le précédent article que le sprint n'est pas mon fort, au sens propre comme au figuré)
Comprendre que mieux vaut un travail court, mais régulier, fut-ce seulement  10 minutes avant d'aller se coucher tous les jours, que 2 heures de révision une fois de temps en temps.

Si vous avez du mal, d'ailleurs, Lauriane est coach et vous propose un accompagnement. C'est son boulot, faut bien gagner sa vie ( et quelle chance de pouvoir bosser comme ça!).
Mais ça n'est absolument pas obligatoire pour relever le défi. De mon côté, à 40, roups.. 41 balais, j'oublie que je viens de vieillir,  je connais mes points forts et faibles, et je sais que je travaille mieux en autonome qu'en équipe, en modulant en fonction des vicissitudes quotidiennes.
Donc ce n'est pas vraiment pour moi. Mais je la remercie de m'avoir involontairement donné le coup de pied au derche mental  que j'attendais (même si de fait, je suis déjà dans une phase de réajustement de..tout: priorités, physique, mental. Ras le pompon de ne pas faire ce que je veux, et c'est juste une suite logique de la révolution tranquille que je mets dans ma vie depuis 2 ans)


Et puis, il 'y a d'autres possibilités, surtout lorsqu'on est hors cadre scolaire, pour apprendre les langues, que de s'enfourner des listes de verbes irréguliers ou de vocabulaire dont on ne se servira jamais.
Mais mon cerveau est un troll en puissance et j'ai parfaitement retenu 2 mots des listes de vocabulaire allemand du lycée: Rucktrittbremsen "freins de rétro-pédalage" et Schlagbohrmaschine "perceuse à percussion".
J'ai beaucoup oublié le vocabulaire le plus courant, par contre, mais ceux là sont gravés dans le marbre, il m'a suffit de penser que je n'en aurai jamais besoin et que c'était plutôt inutile de les apprendre pour l'écrit du bac pour ne jamais les oublier.

Scoop: j'ai passé le bac en 1995 et je n'en ai jamais eu besoin depuis.
Scoop N°2: c'était tellement sorti de nulle part que ma mère, qui n'a jamais fait d'allemand, les a aussi mémorisés, puisqu'elle m'entendait pester sur ces foutues listes de vocabulaire.

Mais là, cool, on se détend, on n'est pas dans une situation où il va falloir garder le nez dans le guidon avec un exam' en juin à assurer, tout en jonglant avec les différentes matières à côté.
Apprendre les langues n'a jamais été aussi simple pour peu qu'on s'y colle vraiment: pas de maths, pas d'histoire-géo, pas de dissertation de philosophie à rendre lundi prochain, ni d'oral à préparer pour les options.
Autre avantage (et ça sent le vécu, avec l'opération de mars dernier): on peut être malade.
Ca n'est pas grave, il n'y a pas de cours à rattraper, avec un prof qui court comme un bourrin pour boucler son programme dans les temps.

Hé oui, manquer une semaine au lycée, c'était perdre 4 ou 5 heures de langues, et ce, en double ou triple exemplaires ( LV1, LV2 et pour moi LV3), ce qui se soldait par des lacunes difficiles, voire impossibles à combler si on était malade 2 fois dans l'année. Multipliés par le nombre d'année de cours. Autant dire que si une notion cruciale en grammaire avait été abordée à ce moment, là, on était aux fraises, et qu'il était difficile de trouver des sources pour déblayer ça seule pendant les vacances, (avec en plus Madame Machin qui nous a justement collé un méga devoir sur Merleau-Ponty à rendre dans 15 jours)

Là, c'est a chacun de se prendre en main, et si on est dans l'impossibilité de s'y consacrer pendant quelques jours .. hé bien il suffit de reprendre là où on s'était arrêté, c'est aussi simple que ça.

Evidemment, c'est beaucoup une question d'autodiscipline.

Mais la bonne nouvelle, c'est qu'entre le temps où j'ai passé mon bac et maintenant, le net a été popularisé.
Et avec le net, les ressources se multiplient, à portée de clics: fiches de révisions, sites de "mot du jour", moocs, radios étrangères, séries TV en vost ( et oui, regarder un épisode de série TV ou un film en VO, c'est du travail linguistique contrairement à ce que disait Monsieur XXXX pour qui seuls Goethe et Schiller valaient le coup... donc si votre kif, c'est de regarder Derrick en VO, faites vous plaisir :D)

Bon évidemment trouver des sources en anglais, en espagnol ou même en japonais ( merci la culture otaku d'être passée par là) c'est assez simple.
Trouver des ressources en allemand, en flamand ou en russe, c'est un peu moins facile.

Mais la première chose à faire, Lauriane notre marathonienne-organisatrice insiste là dessus, et d'expérience, je suis tout-à-fait d'accord, c'est de définir quelle langue on veut apprendre et surtout pourquoi.

Parce que "juste par curiosité" ou " pour me débrouiller en voyage" ou " pour déménager dans tel pays", le niveau final visé ne sera pas le même.

Une autre donnée importante c'est d'en parler autour de soi. Exactement ce que je suis en train de faire. Parce qu'ainsi, ben.. on ne peut plus reculer sans passer pour un pignouf à ses propres yeux. Mais aussi parce que qui sait, on trouvera peut être un ou deux potes à embarquer dans l'aventure, que ce soit dans la vraie vie du réel vrai ou sur le net ( et le marathon des langues a aussi une page facebook qui débute à peine, donc la communauté est encore assez petit: 733 personnes au moment où j'écris, soit le 7 avril)  Et que c'est toujours plus simple de se motiver à plusieurs qu'en solo, où on risque de perdre de vue l'objectif mentionné un peu plus haut.

Et j'ai envie de rajouter une 3° donnée, dont elle ne parle pas - ou alors je ne l'ai pas trouvée sur son site. C'est de déterminer si on a une mémoire plutôt visuelle, plutôt auditive, ou kinésique.
Parce que celui qui a une mémoire visuelle va fonctionner facilement par image, c'est ce qui est le plus souvent proposé par les enseignants. Et ça a zéro effet sur moi, j'ai une très mauvaise mémoire visuelle. Par contre des années après, je me souviens de la voix de quelqu'un, et j'ai reconnu ma prof de français de seconde plus de 20 ans après à sa voix, pas à sa tête. Et un peu de mémoire kinésique aussi: donc pour moi il va falloir passer par l'auditif et la réécriture, mais les images et les petits dessins, c'est inefficace sur moi. Par contre avoir des sources que je peux réécouter plusieurs fois, c'est exactement pour moi. Les fichiers mp3 sont mes amis!
Donc c'est une chose qu'il vaut mieux déterminer avant. Voilà un exemple parmi d'autres de test, destiné aux enfants, mais qui peut être utile à tout âge.

Prochain article: concrètement, comment ça va se passer?

samedi 14 avril 2018

Bien le bonjour!

Et donc bonjour à tous, sur ce nouveau blog, qui va me servir surtout de mémento pour mes propres apprentissage linguistiques, mais si d'autres amateurs passent par ici, ce sera un plaisir d'échanger avec vous, et de partager les ressources que je peux trouver.

J'ai déjà 2 autres blogs sur la même plateforme, l'un créé à l'origine pour les challenges littéraires, mais qui est devenu plutôt général, et un autre, dédié à la culture japonaise.

Or comme je viens de me remettre sérieusement aux langues étrangères, hé bien... je n'avais pas envie d'envahir un peu plus mon blog général, et il me fallait faire quelque chose d'un peu plus ciblé.

En fait, en fouillant le net, j'ai trouvé un concept assez sympa, j'en parlerai mieux dans les sujets suivants, qui a été la motivation pour créer ce 3° blog.
Je le dis de suite, je n'ai pas un schéma de mise à jour très régulier, sur aucun des 2, donc je ne vais pas non plus publier ici tous les jours à heure fixe non plus.

Mais donc voilà, je me présente pour les nouveaux.

Lydia, 40.. non, oups, 41 ans depuis peu. Dingue de voyages, dingue de musique, et dingue de langues étrangères.

J'ai toujours eu un goût très marqué pour les langues, qui sont aussi mon point fort ( je ne me lance pas de fleurs. Je peux vous dire qu'à côté, j'étais probablement la pire bille de mon collège en sport, et que j'ai du le rester pendant des années. Mon meilleur résultat au cross du collège a été avant-dernière, la seule année où quelqu'un a été plus mauvais que moi. J'ai eu 1 en épreuve de sprint au brevet de sport. Parce que comme j'avais participé, on ne pouvait pas me mettre zéro, mais mon temps était si mauvais qu'il n'existait même pas sur les barèmes. Et j'étais aussi une vraie de vraie bille en maths au passage)
Mais un point fort que j'ai eu tendance à négliger ces derniers temps, faute de temps/ motivation...

Sauf que, un grand changement est sur le point de se produire dans ma vie:

J' arrête un travail alimentaire qui ne me plaît pas, j'ai mis quelques sous de côté pour ça, je solde d'abord tous les congés acquis à partir de début mai ce qui va me libérer du temps, et je reprends des études à l'étranger dans le domaine qui me correspond. Et je ne m'emmerde plus avec des choses qui ne m'intéressent pas.

Voilà.

Donc ça c'est mon cas personnel, évidemment, c'est un changement drastique qui permet d'envisager beaucoup de choses, ça ne sera pas aussi simple pour d'autres, et je ne vous conseille pas forcément d'en faire autant.
Si je peux l'envisager, c'est aussi que j'ai eu un coup de chance financier l'an dernier. Mais au pire, j'aurais gardé le même travail à 80% au lieu d'un temps complet, si je n'avais pas eu d'autre solution.
Je ne peux pas compter sur les entrées d'argent d'un conjoint que je n'ai pas ( c'est le désavantage, mais la contrepartie c'est que je peux organiser mon temps sans tenir compte de quelqu'un d'autre), Donc il va falloir jouer sur du velours et refaire appel aux postes d'intérim par-ci-par là, et être raisonnable pour ne pas trop grever le budget mais qui ne tente rien n'a rien.

Et comme il se trouve que la reprise d'étude ( si tout se passe bien, hein, je ne suis jamais à l'abri d'une tuile, vu mon karma assez moisi dans l'ensemble) se passe en Belgique, le calcul est simple.
Belgique = pays bilingue
Je ne parle qu'une langue sur les deux.
Je pourrais me contenter du français, puisque je vais à Bruxelles, mais ça ne serait pas moi.
Donc la solution est simple: apprendre un peu de néerlandais/flamand avant de partir.
Et là, le net est mon ami.

Mais avant, voilà mon parcours linguistique, histoire de compléter la présentation.
  • 6°allemand LV, ça me tentait plus que l'anglais.
  • 4°espagnol LV2 ( oui, j'ai zappé l'anglais, je ne suis apspeu fière de moi, puisque j'avais le choix des langues, rien n'a pu me faire changer d'avis et c'est le collège, puis le lycée qui ont du remanier leurs planning face à ma tête aussi dure que le granit de Carnac!)
  • 4° grec ancien, parce que comme ça...
  • 2°.. misère il n'y a pas de grec ancien, je suis obligée de laisser tomber. Bon je commence le russe, alors.
 A la base c'était surtout pour m'assurer une place dans le lycée près du travail de mes parents, sinon j'aurais du aller au plus proche de chez moi, , mais beaucoup moins accessible plus qu'il fallait prendre 2 bus au lieu d'un.. Il me fallait donc une option exclusive à ce lycée là, c'était soit le russe, soit le chinois. J'ai opté pour celle qui me tentait le plus à l'époque.
  • Fac: ma meilleur note était en allemand, je pensais donc pouvoir faire un Deug d'allemand, mais comme je le disais, j'ai un karma moisi: pour un problème de santé, j'aurais du repiquer ma seconde année de DEUG, mais la section allemand a été supprimé entre temps. Et l'administration à "oublié "de me prévenir.
  • Comme il était trop tard pour m'inscrire ailleurs, je me suis donc réorienté vers les lettres modernes "ça-ferme-à-rien". Mais surtout ça n'ouvre à rien non plus que j'ai conclus par une maîtrise option Français Langue Etrangère. Concrètement, j'ai le bagage qu'il faut pour enseigner le français aux étrangers, même si je n'ai jamais eu l'occasion de le faire en pratique. Avec au passage des cours de latin, une initiation à l'hébreu et une au chinois de quelques heures chacune, obligatoire dans le cadre de la formation FLE. Je suis incapable de sortir autre chose en hébreu que "shalom" , " al yad ha deshe"et  " me ha halon" ("bonjour" et " en direction de la pelouse" "par la fenêtre", qui était dans le livre , et me sont inexplicablement restés en mémoire. Quelqu'un regardait par la fenêtre en direction de la pelouse.. passionnant.)
  • Après la fac: j'ai profité d'une offre promotionnelle pour les chômeurs au WallStreet institut. Hop, 1an et demi de cours d'anglais, et j'ai eu un meilleur niveau que si je l'avais appris au collège.
  • 2007: j'ai 30 ans, pour l'occasion je m'offre un joli voyage au Japon, en semi organisé, donc, pendant quelques temps avant, j'ai commencé à apprendre les bases su japonais, puisqu'il fallait que je puisse me débrouiller un minimum. Par contre la grosse frustration a quand même été de ne pas avoir un niveau suffisant pour discuter avec les gens. Je suis retournée plusieurs fois au Japon, donc j'ai maintenu un petit niveau minimal, avant de trouver une association qui dispense des cours tous les ans entre juin et novembre. C'est peu mais l'avantage c'est que c'est très axé sur l'oral.
  • 2017: croiser une dame russe lors d'une manifestation à la mairie m'a fait me rendre compte que je comprenais encore ce qu'elle disait, mais que j'étais incapable de lui répondre. Donc, j'ai cherché des sources et je m'y suis remise de mon propre chef..
Concrètement à l'heure actuelle, je pratique donc régulièrement l'anglais ( rien qu'en fouillant le net, c'est difficile d'y échapper), le japonais (1h30 de cours du soir par semaine, plus révisions à la maison) et le russe (je m'y suis remise depuis septembre, avec une méthode audio, un peu tous les soirs).
Pour le reste, allemand, espagnol, langues anciennes, je les ai mises en pause depuis des années, donc elles le resteront encore quelques temps, puisque une autre priorité linguistique s'annonce.

Et cette fois c'est promis, je tiens ma ( mes) langues ( et je ne vous cache pas que trouver un nom pour ce blog a été ardu). Avec un cap sur le Russe et le néerlandais. Je vais y revenir très bientôt

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Hé oui, après un peu plus de 5 ans de reprise des langues, et de reprise des études un séjour en Belgique, un séjour malheureusement écourté...