lundi 21 mai 2018

Néerlandais, semaine 3

Ca continue, tranquillement.


J'ai atteint le premier palier que je m'étais fixé: déblayer la moitié de la méthode Harraps empruntée à la médiathèque avant de la rendre, et finir le 1° CD de la méthode Michel Thomas.
Donc mission accomplie: 1°CD terminé ( il en reste encore 7!) et 8 unités sur 16, en 3 semaines, c'est tout pile la moitié.

Je vais donc rendre la méthode Harraps cette semaine, réviser un peu tout ça jusqu'à jeudi avant de faire une mini pause de quelques jours ( oui, déjà): je pars du 25 au 30 à Paris, voir un copain et faire un peu de tourisme, et même si  je prévois le CD2 de Michel Thomas sur le MP3, je ne vais pas non plus renoncer à des sorties pour ça.
Je reviens donc le 30, et le 31, je retourne à la médiathèque pour réemprunter Harraps. Et l'avancer un peu jusqu'à mi-juin, prochaine date de départ,  mais là, partant pour 3 semaines de cure thermale, j'emmènerai l'ordi avec le classeur les feuilles, et tout le toutim.
Mais ça y est j'ai découvert les bases du futur et du passé composé, je vais pouvoir  commencer à dire plus de choses dans les semaines qui viennent au lieu de vivre dans un présent permanent.

Donc, le passé et le futur et du vocabulaire à mémoriser, voilà la mission des semaines qui viennent.

Mais je vous avoue une chose. Bien que ça m'intéresse pour des raisons pratiques, je ne mets pas la même énergie ni le même enthousiasme pour le néerlandais que pour le russe.

- Je sais que pour le néerlandais, je vais d'ici 3 ou 4 mois me retrouver dans un contexte hyper favorable, et que donc, j'aurais beaucoup d'occasions de l'entendre et de le pratiquer avec mes futurs nouveaux amis belges.
Donc je me contente d'une découverte avant de pouvoir l'apprendre sans même faire de gros efforts conscients. Je sais que ça va doucement se mettre en place tout seul, donc je découvre tranquillement. Mais ça, je l'avais dit dès le départ.

- Le néerlandais est assez proche de mon choix de LV1: l'allemand, avec lequel j'ai bien plus d'affinités à la base. L'allemand a donné lieu a une énorme littérature musicale classique, qui, étonnamment, n'existe pas en néerlandais. et si c'est une langue que je ne peux pas chanter, elle ne pourra pas prendre une place immense dans ma vie. Du coup travailler le néerlandais me donne énormément envie de me.. remettre à l'allemand. Je déteste mon cerveau quand il me joue ce genre de tours!

- Le russe est aussi un choix de coeur, que je ne m'explique pas.
Il n'y a pas de russophones dans ma famille, ni de lien fort avec ce pays, pas spécialement d'amis actuels ou d'enfance venant de ce coin là... et pourtant plus je pratique, plus je suis accro à la langue.
Je ne sais pas d'où vient ce lien quasiment sentimental, moi qui, justement, ne suis pas une sentimentale à la base. Mais, le fait est que non seulement je n'ai pas besoin de me forcer pour m'y mettre, mais j'ai aussi envie de m'y pencher en dehors des créneaux que je me suis défini ( alors que le néerlandais déborde rarement des 30 minutes - 1h que j'ai prévus)
Et le russe ça se chante et j'adore l'écouter aussi ( haaa les chants et danses de la mort de Moussorgsky, par une magnifique voix de baryton lyrique, je ne m'en lasse pas. Oui, ce gars-là fait, enfin, faisait - snif -  partie des voix dont je suis raide-dingue)

Donc non, je ne compte pas arrêter en si bon chemin, mais le néerlandais va prendre pour moi le même chemin que l'anglais ou l'espagnol, et même le français: une langue nécessaire par contexte, que je serai contente de parler parce que ça me sera utile, mais avec laquelle je n'aurais pas de lien fort, et esthétique contrairement à l'allemand et au russe ( et le premier qui me dit que l'allemand est une langue moche, je le renvoie écouter Elizabeth Schwarzkopf ou Dietrich Fischer -Dieskau.)
Et ce à moins que je revienne de mon aventure belge avec un sympathique monsieur non francophone dans mes bagages ou à moins que je ne reste là bas, ce qui est toujours une possibilité imprévisible à l'heure actuelle, là, forcément, le lien avec la langue sera différent.

Mais, oui, même le français, c'est pour moi une langue de communication, mais sur la " beauté" de laquelle je n'ai aucun avis. Elle n'est ni moche, ni belle, c'est un outil quotidien pour faire passer des informations, avec lequel j'aime bien m'amuser, mais la dimension informative prime. Langue véhiculaire...qui est la seule dont j'ai disposé pendant des années, puisque les langues régionales, en tout cas dans mon coin, sont tout aussi mortes que le latin bien que les folkloristes essayent de faire croire le contraire ( en 40 ans, je n'ai jamais entendu un seul avignonnais, même les très vieux, parler provençal dans la rue. Du coup, pareil les langues régionales, je l'avoue clairement, je n'en ai pas grand chose à secouer, je n'ai pas de goût à faire partie de cette communauté, personne ici ne le parle, donc... pas de raison de l'apprendre).
Je conçois que des étrangers m'entendant parler français trouvent que c'est une jolie langue, ils ont probablement 1001 raisons pour ça,  alors que je m'en fiche, et eux seraient surement bien étonnés de mon avis sur la leur... sur laquelle ils n'ont probablement pas d'avis autre que " je le parle parce que c'est celle qui est parlée là d'où je viens"

Par contre, bizarrement, et bien que française, j'ai globalement moins d'affinités avec les langues latines qu'avec les langues germaniques. Et bien que la littérature musicale soit plus qu'abondante en italien, c'est une langue qui ne m'attire pas. Encore une étrangeté que je ne m'explique pas.
Je chante, et souvent en italien.. par la force des choses, presque parce que je peux difficilement faire autrement, mais ça ne me transporte pas. En gros sur l'Italie il n'y a que l'histoire romaine et la cuisine qui m'inspirent. Alors que là, j'ai des ancêtres niçois et napolitains. Mais faut croire que ça ne se manifeste qu'au niveau de l'estomac chez moi :D mmm pasta al pesto genovese!

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