mardi 30 avril 2019

Un an de marathon!

Où en est-on, un an et 48 billet, celui-ci inclus plus tard?

petite info: Snoopy est un de mes personnages favoris depuis toujours, et Snoopy qui danse est mon symbole de la victoire.

Hé bien, il se trouve que des tas de choses imprévues se sont passées.

Quand j'ai commencé le 1° mai de l'an dernier, je savais que j'allais passer une année en Belgique, mais à étudier l'histoire de l'art et la musicologie, et qu'il y avait peu de chances que ça aille plus loin pour une question de budget.

J'avais malgré tout décidé d'apprendre des bases de néerlandais, histoire de, et de me motiver pour le russe que j'avais repris en amatrice de mon côté depuis septembre 2017 assez légèrement et depuis janvier 2018 de manière assidue. Mais le fait est que non seulement en un an ( entre septembre 2017 et 2018) j'ai non seulement réactivé des compétences enfouies, mais j'ai dépassé mon niveau du lycée. Ce qui est PUTAIN d'encourageant. Et non, je ne censure pas le gros mot! Au contraire je l'écris à la taille qui lui convient.

Des rencontres importantes en juin et août m'ont réorientée, et depuis je me donne à fond pour le russe. Ma réorientation m'ayant aussi poussée à reprendre l'allemand plus tôt que prévu, et vu que l'orientation russe-néerlandais n'existait pas, c'est donc évidemment le néerlandais qui en a fait les frais, je ne pouvais pas continuer en parallèle deux langues aussi proches l'une de l'autre. Et comme le néerlandais aura moins d'applications immédiates pour moi, ben...

Un seul exemple: si je veux demander ma mutation au service du jumelage: ma ville est jumelée depuis 1960 avec une ville allemande, une italienne et une sénégalaise depuis 1961, 2 villes espagnoles depuis 1968, une ville anglaise depuis 1972; une aux USA depuis 1978 et une dernière au Mexique depuis 1990, dernière en date. Un projet est en cours avec une ville chinoise, mais aucune date n'est avancée. Donc des lieux anglophones, hispanophones, italophones et francophones.. mais aucune ville néerlandophone à l'heure actuelle et aucune projet en ce sens (ni russe, hélas pour ma pomme)
Donc l'allemand et l'espagnol  peuvent être un vrai plus professionnel.. que ne sera pas ici le néerlandais.

La reprise d'allemand se passe bien, le russe atteint des sommets, les partiels de janvier ont été très bons (et ce, surtout dû au fait que je suis plus sérieuse à 42 ans qu'à 20, d'une part, et que je connais mieux la manière dont je fonctionne pour apprendre, ce qui me fait gagner un temps précieux), l'année en Belgique se terminera pour moi début septembre avec retour en PACA, ma région d'origine, que je n'aime pas vraiment. Ou ailleurs, on verra bien.

J'aimerais aussi à l'occasion dépoussiérer mes connaissances en espagnol, si j'arrive à lui faire une place cet été. Moins dans un but pro que pour voir ce qu'il en reste et si j'arriverais à le réactualiser un brin, car c'est dommage de laisser des compétences rouiller dans un coin. Un petit coup de méthode Michel Thomas devrait faire son effet ;)

J'en parle tellement ici que je me sens obligée de dire que non, je ne suis pas sponsorisée, c'est simplement que pour quelqu'un comme moi qui a une mémoire très auditive, pour le moment, c'est celle qui m'a le mieux convenu.Pour des langues déjà connues en tout cas, il faudrait que je la teste sur une langue pour laquelle je n'ai pas vraiment de base. Ca a été un échec pour le néerlandais avec l'anglais comme langue de support, parce que la proximité de l'anglais et du néerlandais me perturbait, ce qui n'était pas le cas avec le russe - support anglais, mais je ne sais pas s'il s'agit du fait que je connaissais déjà la langue, ou du fait de l'écart entre les langues source et cible.
Peut être que le néerlandais serait mieux entré avec le français comme langue source, ou peut être pas, il faudrait que je teste donc avec une langue non connue via le français .

Le truc étant que je ne me sens pas attirée par d'autres langues en fait, ou du moins pas disponibles sur cette Méthode. Il y a bien l'italien l'arabe ou le Chinois, mais ce sont plutôt typiquement des langues pour lesquelles j'apprendrais des bases dans l'optique d'un voyage, je n'ai pas spécialement d'attirance pour elles.
Le chinois un peu plus à la limite, je connais peu la culture chinoise même si je sais qu'elle est immense et variée, mais là encore je serais plus tentée de reprendre le japonais qui est en pause depuis le début du marathon.

Mais voilà: a priori pas de nouvelle langue prévue en 2019/2020, je ne saurais pas laquelle choisir, je préfère approfondir celles que j'apprends déjà et je prépare un gros gros truc, conséquence de la rencontre virtuelle, puis IRL - deux fois - avec le sympathique, l'extraordinaire, l'indispensable Sergei ayant amené à un chouette projet de sous-titrage de films, qui suit son petit bonhomme de chemin. Je suis en train de me constituer un CV de traduction, dans le but de m'orienter là-dedans ( c'est la teneur de mon année d'étude.. et de ce qui va suivre dans les années à venir).

Je mentionne aussi le sympathique (mais un peu - beaucoup - très- râleur ;)) Micha, ukrainien qui habite en Allemagne, et apprend le français, avec qui je forme aussi un bon binôme: il apprend le français, je le parle; j'apprends le russe, il le parle; et tous les deux nous apprenons l'allemand.
Nous n'avons pas de projet précis en commun pour le moment, si ce n'est de faire connaissance " en vrai" avant mon retour en France. Donc a priori, courant juin, après les partiels, quand je ferai un peu de tourisme dans le secteur.
Il y a aussi Andrea, 18 ans, lycéen Suisse allemand qui a écrit petit un e-book sur l'apprentissage des langues étrangères dans le cadre de son "Matura" ( bac Suisse) en allemand et en anglais, et m'a demandé ce que j'en pensais. Je lui ai donc fait mon retour en lui proposant la traduction en français. Pas encore finie à l'heure ou j'écris ce message.

Une copine traductrice m'a donné quelques tuyaux et conseillé dès le mois de janvier de m'inscrire en tant que traductrice sur Linkedin, mais de mon côté, je préfère quand même finir mon année et aviser cet été. Plus j'aurais de matière à présenter en amont pour appuyer mon offre, mieux ce sera.

Donc, pour ceux qui ont lu le sujet sur "les études et la France", vous savez que chez nous rien n'est simple, mais le projet est donc de continuer, après mon  année belge, si l'administration daigne être un peu moins bornée, sur une licence de russe langue culture et civilisation, par correspondance.

je sais mais je le remet, ça résume tellement bien le dédale administratif qui m'attend
Ce qui me permettra de reprendre un travail en parallèle, idéalement en télétravail. Je sais à quel point je hais le fait de bosser en bureau. Là, ça me donnerait la possibilité de tout faire depuis... n'importe où sur la planète, pour peu que j'aie un accès au net. Et donc de me prévoir un emploi du temps assez flexible pour y intégrer des stages... de langue.

Et puis, mi-février il y a eu la foire au livre de Bruxelles, où j'ai encore fait une rencontre importante: une dame, tenant un stand entièrement dédié à la traduction littéraire, qui m'a donné de jolies pistes pour la suit, concernant une formation à distance en traduction littéraire APRES la licence de russe. Donc oui, j'ai des projets concernant le russe pour au moins les 5 ans à venir.

Donc? hé bien, je ne vais certainement pas m'arrêter là et je rempile pour un an de marathon, beaucoup plus axée sur le russe, pour ne pas dire quasiment exclusivement, où les autres langues seront annexes.
Et comme j'ai réussi mes examens et qu'au second semestre j'ai des matières dont je me fiche ( droit belge et économie, si je les réussis,c'est bien, si je les rate, ça ne sera pas un problème pour la suite), je ne vais pas faire de zèle la-dessus et plutôt commencer à lire les ouvrages en bibliographie des deux licences mentionnées plus haut, histoire de m'avancer un peu et de pouvoir tranquillement chercher du travail à mon retour.

Quoi qu'il en soit je ne regrette pas mon année belge, riche en rencontres sympa, je me suis fait des potes deux fois plus jeunes que moi, j'ai un peu souffert par moment de ne pas être assez en contact avec des gens de mon âge ( ce en quoi Tandem m'a aidée à ne pas me sentir trop isolée, d'ailleurs), j'ai piqué quelques crises de nerfs face à l'adversité (quand on est seule dans une ville où on connait peu de gens, avec la technologie comme seul lien.. et qu'on vous vole votre téléphone...déjà bonjour les démarches à faire par téléphone, merci Orange pour votre humour... ben c'est relou, très relou. Alors que ça m'aurait beaucoup moins agacée en France), j'ai pesté contre les horaires de cours à la con qui m'empêchent de trouver un petit boulot.. mais j'ai tenu bon jusqu'à présent.
J'ai eu des déboires sentimentaux, d'ailleurs encore loin d'être finis... Mon état psychologique était lui aussi russe: montagne russe.

1°mai, les partiels se profilent à partir de la 3°semaine du mois, je devrais avoir fini mi-juin, après quoi le vais ENFIN pouvoir faire du tourisme ( et ça aussi, ça a été dur: être dans un autre pays, dans la capitale, et ne pas pouvoir vraiment en profiter pour cause de planning trop serré.Donc l'idée est de passer la seconde moitié de juin à bouger entre la Belgique, l'Allemagne ( j'ai du monde à aller y voir) le Luxembourg et les Pays-Bas.Je dois revenir mi-juillet dans le sud-est pour un stage de musique, remonter avant mi aout pour les éventuelles matières à repiquer, refaire mes paquets et rendre l'appartement le 6 septembre.
Et je ne sais pas encore ce qu'il en sera à ce moment là. La seconde session d'inscription Parcoursup est fin juin, tout est pour m'y inscrire dès que ce sera possible, donc..à voir.Mais j'ai  toujours des solutions de rechange,avoir 42 ans, c'est aussi savoir que quoi qu'on puisse prévoir, il faut aussi prévoir l'imprévisible et avoir des options de rechange pour tous les cas de figure.
ça résume bien ma vie depuis 42 ans

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