vendredi 30 septembre 2022

La reprise... compliquée.

 Officiellement, j'ai repris depuis mi-septembre, en ce qui concerne l'université mais...
il va y avoir de petites adaptations.
En théorie, je n'ai que 7 matières au premier semestre, et moins encore au second, cependant chaque matière demande beaucoup, vraiment beaucoup de travail personnel. D'autant que contrairement aux autres années, le Master 2 n'existe pas en enseignement à distance, je dois donc chercher des bonnes âmes pour me mailer leurs notes de cours, m'arranger avec les profs.
Certaines des matières prennent comme base le mémoire de Master 1.. que je n'ai pas fait, puisque j'étais en échange et que les notes obtenues à saint Pétersbourg l'ont validé sans que je n'en écrive une ligne. Comment faire une présentation de quelque chose dont on n'a pas du tout fait ne serait-ce que le plan? Un des cours est aussi au programme de M1 de LEA, et se base sur des notions  de sociologie du travail qu'eux ont abordées au fil de la licence. Ce n'est pas mon cas, donc hein, que? quoi? C'est qui Hofstede?
Je ne sais pas non plus faire un joooooli power-point avec des tableaux et des cliparts. Et de fait je HAIS les powerpoint avec illustrations, ça dissout l'attention, je ne peux absolument pas suivre quand il y a des cliparts. Donc, tant pis pour la note de présentation, que je le fasse en juin ou l'an prochain, la présentation sera la moins colorée, et la plus spartiate possible.

Donc d'un commun accord avec mes profs, je reporte le mémoire et les matières qui en dépendent à l'an prochain. Pour les autres, je vais tenter d'en mener à bien un maximum, soit à temps, soit au rattrapage de juin. L'ensemble de ces matières me paraît insurmontable, je vais donc découper et cibler les priorités, en essayant de valider cette année au moins la moitié ou un peu plus. Plutôt que de tout attaquer de front.

Car...je commence un nouveau job à temps partiel la semaine prochaine. Et oui, il y a la nécessité de renflouer un peu les caisses après le demi échec de l'an dernier. Si l'année à été validée, malgré tout elle laisse un goût amer d'avoir vu 10 moins d'échange devenir 3, dont 1 et demi passé à ne rien pouvoir faire.

La situation actuelle fait aussi que je ne suis pas au beau fixe en ce qui concerne l'humeur: je me fais du souci pour mes amis russes qui risquent d'être mobilisés de force. Ils savent qu'en cas de nécessité, s'ils arrivent à demander un statut de réfugiés en France, ils peuvent s'adresser à moi, je ne les laisserai pas tomber.
Un d'entre eux a pu déménager à Chypre cet été avec toute sa famille, une autre est partie à Jérusalem pour au moins 4 ans, avec son fils cadet, son fils aîné est en Arménie.. mais son mari ne peut pas quitter le pays. Il est considéré comme mobilisable et donc impossible de faire renouveller son passeport.
Mon "petit frère" est officiellement inapte au service, mais craint d'être malgré tout mobilisé prochainement... je me fais un sang d'encre pour lui. il sait qu'il peut du jour au lendemain me dire " j'arrive dans quelques jours", mais honnêtement je préfèrerais qu'il vienne en tant que touriste plutôt que réfugié.
Mais voilà, je passe pas mal de temps par messager avec eux, autant pour leur remonter le moral que pour me remonter le mien en m'assurant que tout aille bien.

Autant les confinements n'ont pas eu d'effets sur moi, autant l'année passée a bien entamé ma réserve d'énergie et d'enthousiasme. Honnêtement la neurasthénie me guette, donc autant faire en sorte de la diminuer pour éviter l'épuisement mental et le craquag. Je préfère dès le départ planifier mon année sur 2 ans, ayant eu la confirmation que oui, c'est possible, et tout faire au mieux, sans y laisser ma santé. Un travail un peu physique me fera du bien de ce côté là pour essayer de moins penser.De toute façon, même en me levant la peau, je ne pourrais valider que 6 matières sur 7, la dernière serait reportée de toute façon. Donc autant lever le pied, assurer metton 4 ou 5 de ces matières, mais bien plutôt que d'avoir 6 " peut mieux faire"

nerveusement, s'entend.

Pour ce qui est des langues, le russe continue bien évidemment, malgré la fatigue mentale, d'autant que le soutien aux copains se fait en russe par messager ou appel audio. Mais oui, je vais freiner un peu, autant que possible.

J'ai pris l'habitude avant les vacances de réviser un peu l'allemand 20/30 minutes chaque matin. selon l'emploi du temps de travail ce sera organisé autrement mais je vais tenter de le conserver. Le géorgien le soir avance au rythme escargot, ce qui est totalement normal tant que je n'ai pas pu vraiment planifier mon emploi du temps. J'ai aussi fait une petite remise à niveau en espagnol cet été, ce sera plus compliqué à faire au quotidien, mais pourquoi pas par périodes , façon "mini stage". Mais oui, l'adjonction d'un travail dans mon emploi du temps va forcément entrainer une réorganisation.

Le sport continue, c'est vital. La musique a aussi été un peu mise de côté ces jours ci, mais là aussi, c'est vital d'y revenir doucement.

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